CANNES LES JEUDIS DU JAZZ CELEBRENT LEURS 10 ANS…
Aux rythmes de 10 ans de jazz
Depuis la première édition en 2015, les succès des Jeudis du jazz
ne s’est pas démenti.
Un concept qui marche :
« le concept tel qu’il a été mis en place a très peu changé, explique Benjamin Brégeaut, responsable spectacle vivant à la direction municipale de la culture.
Nous avions remarqué au théâtre Alexandre III que l’acoustique, le rapport à la scène, la proximité avec le public étaient excellents et nous l’avons identifié comme un lieu pouvant accueillir des projets de musique. »
Les rendez-vous des Jeudis du jazz étaient lancés.
« La programmation s’est peu à peu densifiée jusqu’à une date par mois entre novembre et avril, comme aujourd’hui. »
Une programmation toujours en lien avec la saison culturelle globale du théâtre de la licorne.
« Ce sont des artistes d’aujourd’hui, émergents, indépendants ou établis nationalement, qui composent en ce moment.
La programmation évolue chaque année »
Beaucoup sont passés par les Jeudis du jazz avant de prendre leur envol sur des scènes internationales :
« Anne Paceo, Alfa Mist, Leon Phal, Camille Bertault, Emile, ou Laurent Bardainne, que nous accueillons à nouveau cette année. »
Pour fêter 10 ans de jazz, près de deux concerts par mois seront programmés cette année.
Au programme, une grande variété de styles.
« Nous essayons d’avoir une diversification au niveau :
– des musiques pour attirer de nouvelles personnes
– et pour que nos fidèles soient toujours un peu surpris,
– de susciter l’intérêt par la facilité d’accès à nos spectacles,
– que ce soit par les tarifs, les horaires, la communication
– ou le côté chaleureux.
– L’idée est de venir un peu avant et de rester un peu après le spectacle
– pour profiter, échanger avec les artistes… »
Au programme cette année, du jazz aux accents groove, électro, world…
« Il y a toujours une ouverture vers l’international :
– l’espagnol Daniel Garcia et ses influences latines (le 24 octobre),
– le percussionniste argentin Minino Garay et son Speaking tango
– (le 7 novembre)
– la pianiste Clélya Abraham aux influences caribéennes (le 17 avril)…
– Il y aura aussi des voix exceptionnelles avec des interprètes comme
– Djazia Satour (le 6 mars) Nesrine (le 20 mars)… »
Autre moment fort, le 5 décembre avec Oan Kim & The dirty jazz.
« On sort un peu du sillon traditionnel jazz et en même temps ont fait écho à la collaboration de Cannes et son Festival avec la ville de Busan en Corée du Sud.
Ce n’est pas un jazz académique, c’est très onirique, très cinématographique aussi. »
Et le 16 janvier, le théâtre Alexandre III vibrera aussi en mode cinéma avec Flash Pig et sa libre relecture de la musique du film In the Mood For Love.
On est toujours d’humeur à aimer le jazz ! grâce à Richard.
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