THÉÂTRE ANTIQUE & VILLE D’ORANGE
FÊTE ROMAINE 23 ET 24 OCT. 2021
Spectacles, animations, ateliers…
NOUVEAU L’ATTAQUE DU FORT ROMAIN !
SAMEDI 23 ET DIMANCHE 24 OCTOBRE 2021
LA FÊTE ROMAINE ANIMATIONS DANS LA VILLE ET LE THÉÂTRE ANTIQUE D’ORANGE
Pour la 9e année consécutive, Culturespaces, le Théâtre Antique et la Ville d’Orange organisent la Fête Romaine.
Devenue un événement incontournable de la région, la Fête Romaine réunit les passionnés d’histoire le temps d’un week-end : animations, ateliers pour grands et petits et rencontres avec des reconstituteurs sont au rendez-vous.
Une reconstitution grandeur nature pour revivre l’époque des fondateurs de la colonie romaine d’Orange en 35 avant notre ère.
Après les « Augustales », animations estivales du 5 juillet au 27 août, la
« Fête Romaine » est le nouveau rendez-vous de la rentrée au Théâtre Antique d’Orange.
Le week-end du 23 et 24 octobre, une centaine de reconstituteurs est appelée à investir la ville et son Théâtre Antique, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Les Légions romaines établissent leur campement au cœur du Théâtre Antique et proposent de nombreux ateliers ludiques pour les enfants et leurs parents.
Cette immersion romaine, dans le Théâtre mais également dans toute la ville, offre une occasion unique de découvrir la vie quotidienne des légionnaires au temps de l’empereur Auguste.
Manœuvres militaires, défilés, combats de gladiateurs, spectacles de danse romaine sont proposés tout au long du week-end.
Toute la journée : restauration à la taverne romaine au théâtre.
NOUVEAUTÉ 2021 : L’ATTAQUE DU FORT ROMAIN / L’ATELIER DE FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES / LE CONCOURS D’ARCHERIE
La Fondation Culturespaces offre l’opportunité à des enfants en situation d’exclusion sociale ou fragilisés par la maladie de participer à cet évènement unique le samedi 23 octobre 2021 de 13h30 à 17h30.
LE PROGRAMME
ANIMATIONS AU THÉÂTRE ANTIQUE
SAMEDI 23 OCTOBRE :
TOUTE LA JOURNÉE I RESTAURATION À LA TAVERNE ROMAINE AU THÉÂTRE
• 11H30 I DÉFILÉ DES LÉGIONS ROMAINES SUR LE PARVIS EXTÉRIEUR DU THÉÂTRE
• 10H – 18H I ATELIERS PÉDAGOGIQUES SUR LE CAMPEMENT ROMAIN ET DANS LES VESTIGES DU TEMPLE
Petits légionnaires, frappe de monnaie, archerie, tissage, fabrication de fibules, écriture romaine, jeux de marelle… (Plus de détails en pages 5 et 6)
• 10H-17H30 I DÉMONSTRATIONS DE MANŒUVRES MILITAIRES, SPECTACLES DE DANSES ROMAINES, COMBATS DE GLADIATEURS, CONCOURS D’ARCHERIE ET ATTAQUE DU FORT ROMAIN
Dans l’Orchestra, le public découvrira les manœuvres des légionnaires et leurs techniques de combat face à un assaut (tortues, tenue de lignes…), mais aussi la danse à l’époque romaine. Dans les vestiges du temple, les
visiteurs pourront admirer l’art de la gladiature.
• 12H I LES HONNEURS À L’EMPEREUR ET L’ATTAQUE DU FORT ROMAIN !
• 10H-18H I PLUSIEURS ANIMATIONS ET ATELIERS SUR LE PARVIS DU THÉÂTRE :
Initiation à la vannerie / Stand de vente de bijoux / Animations autour du cuir / Ateliers de tabletterie antique/ Découverte de la fabrication du textile / Perles de verre / Atelier de poterie et fabrication d’une écuelle de type romain en argile / Spectacle et ateliers autour de la cuisine romaine et contes culinaires / Ecole d’Auriges/ Démonstration de chars / Animation autour du bois / Démonstration de banc d’âne et atelier de toupies pour
enfants / Atelier découverte et fabrication de lampes à huile en argile / Atelier de création de couronnes de fleurs naturelles / Atelier meunerie / Atelier de jeux / Atelier parfums et senteurs de l’antiquité / Jeux traditionnels de l’époque romaine et du bassin méditerranéen / L’École romaine et l’École grecque / Les céréales / La Maza / La base de l’alimentation antique / L’Épityron / La maison grecque / Les jeux de société / Les maquettes de machines de guerre / L’armement des hoplites / Le maquillage Gallo-Romain / Le miel dans l’antiquité / Technique de mosaïque antique / Animations historiques du geste artisanal gallo-romain / Traitement des végétaux et fabrication cordes / Atelier de métallurgie antique du bronze
DIMANCHE 24 OCTOBRE :
• TOUTE LA JOURNÉE I RESTAURATION À LA TAVERNE ROMAINE AU THÉÂTRE
• 9H30-17H30 I ATELIERS PÉDAGOGIQUES SUR LE CAMPEMENT ROMAIN ET DANS LES VESTIGES DU TEMPLE
• 9H30-17H I DÉMONSTRATIONS DE MANŒUVRES MILITAIRES, SPECTACLES DE DANSES ROMAINES, COMBATS DE GLADIATEURS, CONCOURS D’ARCHERIE ET ATTAQUE DU FORT ROMAIN
• 12H I LES HONNEURS À L’EMPEREUR ET L’ATTAQUE DU FORT ROMAIN !
LES ATELIERS SUR LE CAMPEMENT ROMAIN ET LES VESTIGES DU TEMPLE AU THÉÂTRE ANTIQUE
SAMEDI 10H – 18H ET DIMANCHE 9H30 – 17H30
LES PETITS LÉGIONNAIRES : Les enfants pourront s’essayer aux techniques de combat des légionnaires ainsi qu’à leurs formations telles que la tortue, dans une tactique défensive.
LA VIE DES FEMMES À L’ÉPOQUE ROMAINE : Présentation de la vie et des occupations quotidiennes d’une femme vivant à l’époque romaine.
TISSAGE : Cet atelier présente les étapes de tissage des tenues de l’époque.
ARCHERIE : Démonstrations, mises en situation des archers comme à l’époque et initiation.
LE LUDUS, L’ÉCOLE DE GLADIATURE : Initiation aux techniques de combats des Gladiateurs.
POTERIE : Des potiers viennent faire découvrir leur artisanat à toute la famille. Préparez-vous à mettre la main à la pâte, ou plutôt à l’argile.
LA COUR D’AUGUSTE : Auguste et sa cour nous font l’honneur du déplacement, venez admirer les tenues des plus hauts dignitaires de Rome.
ATELIERS PARFUMS, SENTEURS, MAQUILLAGE : Découvrez les secrets de beauté des femmes à l’époque romaine.
ALIMENTS ET ÉPICES ANTIQUES : Découverte des habitudes alimentaires des romains.
MOULAGE : Enfants et adultes peuvent venir mouler leurs propres jetons et lampes à huiles.
FABRICATION DE FIBULES, ECRITURE ROMAINE, JEUX DE MARELLE
ATELIER PETITS CELTES : Découverte de la différence entre la phalange celte et la ligne romaine.
DÉMONSTRATION DE MANŒUVRES DE SOLDATS DE L’ARMÉE ROMAINE
ATELIER MACHINE DE GUERRE : Démonstration et explication de l’usage d’un scorpio
Nouveauté 2021 : l’atelier fouilles archéologiques des jardins du
Théâtre Antique
Numismate, céramologue, anthropologue… et bien sûr archéologue ! Tous ces experts ont besoin d’aide dans les jardins du Théâtre antique pour effectuer des fouilles archéologiques.
À l’aide d’une truelle et d’un rapport détaillé, les enfants de 7 à 12 ans sont appelés en renfort pour venir mettre au jour et étudier les vestiges de l’histoire antique d’Orange comme de vrais scientifiques.
2 étapes attendent les apprentis archéologues :
La fouille : Avec le paquetage d’outils fournis (truelle, pinceau…), la première étape consistera à fouiller avec méthode le périmètre établi afin de remonter les artefacts enfouis dans le sol.
L’analyse : Une fois le sol fouillé et ses objets dévoilés, il sera temps de
les analyser et de les faire parler !
Direction la table d’analyse où une étude complète sera menée afin de tenir leur rapport de fouilles à jour : identification, nettoyage, description, mesures, reproduction…
Une vraie démarche archéologique les attend pour dévoiler les
secrets enfouis du Théâtre Antique d’Orange.
LA FONDATION CULTURESPACES
Opération pour les enfants éloignés de l’offre culturelle
LA FONDATION CULTURESPACES INVITE 300 ENFANTS DE LA REGION A MARCHER SUR LES TRACES DES ROMAINS
A l’occasion de la « Fête Romaine » organisée le 23 et 24 octobre prochains au Théâtre Antique d’Orange :
La Fondation Culturespaces renouvelle et enrichit son programme inclusif :
« Sur les traces des Romains » à destination des enfants les plus éloignés de l’offre culturelle, afin de proposer cette année à près de 300 enfants de la région un parcours ludique et pédagogique sur mesure, pour une plongée historique et culturelle à la rencontre des vestiges grandioses de la civilisation gallo-romaine.
Le jour la « Fête romaine », les enfants et leurs familles participeront gratuitement à de nombreux ateliers programmés par le Théâtre Antique d’Orange, leur offrant une occasion unique de découvrir la vie quotidienne des légionnaires au temps de l’empereur Auguste.
Avec cette opération d’accessibilité à la culture, la Fondation Culturespaces élargit sa mission d’éveil culturel et créatif.
A PROPOS DE LA FONDATION CULTURESPACES :
Afin de lutter contre les inégalités d’accès à l’art et au patrimoine :
la Fondation Culturespaces conçoit et met en œuvre depuis 2009 des programmes éducatifs en faveur des enfants fragilisés par la maladie, le
handicap ou la précarité sociale, leur permettant de vivre des expériences artistiques et culturelles uniques pour s’éveiller, se développer, se révéler.
Chaque année en France, ce sont près de 10 000 enfants de 5 à 12 ans qui participent à nos programmes ludiques et pédagogiques, déployés en partenariat avec une dizaine de lieux culturels d’exception et les acteurs locaux du champ social et éducatif.
Structurés en plusieurs étapes grâce à l’intervention de nos médiatrices hors-les-murs sur les temps scolaires ou périscolaires, nos programmes constituent un vrai parcours créatif.
En sensibilisant à la Culture, à l’Art et au Patrimoine de façon inclusive et engageante, la Fondation Culturespaces fait rimer solidarité avec créativité.
Créée il y a plus de 10 ans avec le souhait premier de favoriser l’insertion des plus jeunes par la culture, la Fondation Culturespaces est devenue aujourd’hui un acteur de référence en France en matière d’éducation artistique et culturelle pour les enfants en situation d’exclusion.
La Fondation Culturespaces est placée sous égide de la Fondation Agir Contre l’Exclusion, fondation reconnue d’utilité publique
www.fondationculturespaces.com
Théâtre Antique d’Orange – La Fête Romaine © C. Champ
La Fondation Culturespaces c’est chaque année :
- 5 régions d’interventions
- 10 programmes ou parcours éducatifs et culturels
- 720 ateliers pédagogiques et créatifs animés par nos médiatrices
- 500 structures partenaires (écoles, centres sociaux, structures médicalisées, etc.…)
- 10 000 enfants bénéficiaires
VOYAGE DANS LE TEMPS GRÂCE À LA RÉALITÉ VIRTUELLE
La réalité virtuelle s’invite au Théâtre Antique d’Orange ! Le monument historique, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, fait l’objet d’une reconstitution digitale en 360° que le public expérimente à l’aide d’un casque de réalité virtuelle.
Après une visite libre ou audioguidée du théâtre, les visiteurs seront
invités à plonger au cœur de l’Antiquité romaine pour une expérience immersive intense.
Propulsés au 1er siècle avant J.C., les visiteurs assistent à la fondation de la cité d’Arausio et à l’édification du Théâtre sous le règne d’Auguste et découvrent ses décors monumentaux.
VIVRE LE PATRIMOINE AUTREMENT !
Le Théâtre Antique d’Orange passe à l’ère du numérique pour révéler au public toute sa splendeur passée.
Mise au service du patrimoine, la réalité virtuelle offre la possibilité aux visiteurs de faire un bond dans le temps et l’espace et vivre une véritable expérience sensorielle et émotionnelle.
Proposée en complément de la visite traditionnelle, ce dispositif numérique transposera les visiteurs en – 35 av. J.C., au moment de la fondation de la ville d’Arausio par les Romains.
Sous leurs yeux, les remparts se construisent, les voies de la future cité romaine se tracent, la colline est aménagée pour accueillir les gradins du théâtre, puis, pierre par pierre, le théâtre prend forme et dévoile sa décoration majestueuse.
Culturespaces a confié la réalisation du film immersif à la société Art Graphique et Patrimoine, leader français dans la numérisation du patrimoine culturel, en étroite collaboration avec des historiens-chercheurs, membres du CIREVE de Caen (Centre Interdisciplinaire de Réalité Virtuelle).
Archéologues, historiens de l’art, architectes, tailleurs de pierre et restaurateurs ont également été sollicités pour mener à bien cette reconstitution historique en 3D.
ESCAPE GAME « TEUTOBOD : LA MALÉDICTION DES BARBARES »
En famille ou entre amis, cette nouvelle activité propose une
redécouverte du Théâtre et de son histoire tout en résolvant énigmes
et défis.
Votre mission : déjouez la malédiction de Teutobod !
En 105 avant J.C., alors que les tribus Cimbres et Teutones s’apprêtent
à livrer bataille contre les armées de Rome, Teutobod invoqua la
puissance de forces obscures, maudit la terre d’Orange et fît le serment
de ne faire aucun prisonnier.
Pour Rome, la bataille d’Orange fût la plus grande défaite militaire de
son histoire, 90 000 soldats furent sacrifiés.
L’histoire ne s’arrête pas là, Orange traversera de nombreuses épreuves
tragiques et un faisceau d’indices laisse à penser que la source de la
malédiction se trouve toujours sous la colline Saint-Eutrope.
En équipe de 2 à 6 personnes
Âge minimum conseillé : 10 ans
Énigmes disponibles en français et en anglais
Durée : 1h (dernier départ 1h30 avant la fermeture)
Horaires : ouvert tous les jours
Tarif : 5€ en complément du billet d’entrée
Billets en vente sur place et sur la billetterie en ligne :
www.theatre-antique.com.
ORANGE, 2000 ANS D’HISTOIRE
La cité romaine d’Arausio a été fondée par les vétérans de la IIe légion gallique, en 35 avant notre ère.
À cette époque, les guerres civiles étaient fréquentes et, en compensation du service rendu, les chefs militaires offraient à leurs hommes la fondation de colonies. Arausio a ainsi été fondée par la IIe légion gallique, qui allait
devenir la IIe Legio Augusta en hommage à l’empereur Auguste.
Contrairement à la majeure partie des villes de la Narbonnaise, Arausio est une cité de droit romain, bourgeoise où de nombreux monuments furent construits pour imposer la civilisation romaine : un temple dédié à l’empereur, des thermes, un théâtre, etc.
L’arc de triomphe, révélateur de la richesse de la ville, a sans doute été construit par la IIe Legio Augusta car l’on y retrouve son emblème : le capricorne.
La cité d’Arausio a été construite selon le plan classique des villes romaines, en damier avec deux axes principaux perpendiculaires : le cardo maximus allant du Nord au Sud de la ville, de l’arc de triomphe jusqu’au théâtre, et le
decumanus maximus traversant la cité d’Est en Ouest.
Au croisement des deux axes se trouvait le forum.
Témoin de la grandeur de l’Empire romain, le Théâtre Antique d’Orange est aujourd’hui le mieux conservé d’Europe.
Il a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1981, est géré et mis en valeur par Culturespaces depuis 2002 et attire chaque année près de 180 000 visiteurs.
L’HISTOIRE DES LÉGIONS ROMAINES
L’ENTRÉE DANS LA LÉGION
Depuis la réforme de Marius en 100 av. J-C, l’armée romaine se composait de légionnaires professionnels.
Pour devenir légionnaire, il fallait répondre à des critères bien précis : avoir au moins 18 ans, être citoyen romain, comprendre et parler le latin et être célibataire. À l’apogée de l’Empire, les recrues devaient mesurer au minimum 1m70.
Avant de suivre la formation de 6 mois, les tirones (ou novices), se soumettaient à un examen probatoire permettant de tester leurs capacités physiques et morales.
LA VIE DU LÉGIONNAIRE
Durant leur formation, le tirocinium, les nouveaux légionnaires apprenaient les diverses sonneries de trompette servant à transmettre les ordres et étaient soumis à une discipline et un entraînement rigoureux.
Au bout de ces trois mois de formation, les miles ou soldats, étaient affectés dans une légion.
Entrer dans la légion et devenir un miles était un honneur pour un romain.
L’art de la guerre, considéré comme un art majeur, faisait partie intégrante de l’ars maiorum (du latin « coutume des ancêtres ») permettant d’étendre le territoire de l’Empire et de soumettre d’autres peuples à l’imperium romain.
En intégrant une légion, le romain signait pour 25 ans de service, recevant en échange nourriture, soins, salaire et un pourcentage du butin en cas de victoire.
Au terme de ces 25 ans, si le légionnaire avait effectué son engagement
avec honneur, il recevait un lopin de terre pour vivre et il pouvait enfin se marier.
Cependant, de nombreux soldats fondaient des familles illégitimes durant les campagnes.
L’ARMÉE ROMAINE
L’armée romaine a compté parmi les plus grandes du monde, devant sa force à son infanterie lourde qui lui permit jusqu’au IIIe siècle de vaincre ses adversaires et d’étendre les frontières de l’Empire romain.
Son infanterie se constituait de légions comprenant de nombreuses techniques de formation, de manœuvre et de déploiement.
Au moment de partir pour une bataille, l’armée romaine faisait preuve d’un extraordinaire sens de la logistique : elle gérait de nombreuses missions telles que l’envoi d’argent pour acheter de la nourriture, le transport
d’équipements lourds et des légionnaires…
L’ORGANISATION D’UNE LÉGION
À l’époque de la fondation d’Orange, une légion comptait environ 4800 hommes dont 120 cavaliers.
Elle était identifiable par un chiffre, un nom et un animal comme par exemple la IIe gallique dont le symbole était le capricorne.
Toutes les divisions se rassemblaient sous l’aigle d’or qui symbolisait l’armée et la puissance romaine.
Sa perte signifiait leur disparition (l’aigle de la légion est féminin).
Une légion était commandée par un légat.
À l’intérieur de chaque légion, les hommes se répartissaient en cohorte, 10 au total composées chacune de 480 hommes.
La cohorte se divisait elle-même en centuries (une centurie compte 80 hommes) commandées par un centurion.
Enfin, le centurion le plus élevé était le primipile : il commandait la première centurie de la première cohorte.
Pour fonctionner correctement, l’armée romaine était assistée de nombreux civils comme des artisans, des médecins ou encore des vivandiers qui suivaient l’armée pour vendre des vivres et objets de première nécessité…
Ils n’étaient pas considérés comme des militaires mais participaient à la vie quotidienne des soldats.
LE CAMPEMENT MILITAIRE ROMAIN
Les légions se déplaçaient fréquemment, c’est pourquoi les légionnaires installaient chaque soir des campements, considérés comme des camps d’étape, et peu renforcés.
Les légionnaires marchaient la journée entière avec leur 40kgs d’équipement et, chaque soir, devaient dresser le camp suivant des règles très précises.
Ils devaient tout d’abord trouver l’emplacement devant être une surface plane et en hauteur, ou légèrement pentu, afin d’évacuer les eaux usées, tout en étant proche d’une source d’eau pour le ravitaillement.
À leur départ, ils le brûlaient systématiquement afin que l’ennemi ne puisse l’utiliser après eux.
De forme carrée, le campement romain était établi selon des règles strictes.
Il se coupait en angle droit par le cardo et le decumanus reliant les quatre portes du camp de forme carrée aux angles arrondis.
Autour du campement est élevé un retranchement servant de protection : le vallum.
À l’intersection des deux voies principales, se trouvait le quartier général abritant la chapelle aux enseignes (les symboles les plus précieux de la légion).
À côté se dressaient le prétoire, servant de résidence au commandant,
ainsi que l’infirmerie et les magasins.
Lorsque la troupe avait prévu de demeurer longtemps au même endroit, par exemple pour passer l’hiver, elle établissait les campements en dur, appelés castra, qui furent à l’origine de la fondation de certaines villes telles
que Strasbourg ou Vienne.
La fête romaine I 11
LA RELIGION ROMAINE : LA CÉRÉMONIE DU CULTE IMPÉRIAL
Le culte romain répond à une exigence qui est celle de remplir son devoir vis-à-vis des dieux pour apaiser leur colère.
On demande de faire plutôt que de croire en ses dieux. C’est ainsi que se pratiquent des cérémonies sacrificielles ou même, à l’origine, des représentations théâtrales qui pouvaient s’apparenter à des sortes de
mascarades sacrées ayant pour objectif de contenter les dieux.
Avec l’avènement de l’Empire apparut un nouveau culte : celui des empereurs divinisés et de leur famille.
Cette volonté d’honorer les empereurs répondait probablement au besoin de réunir les foules autour de la personne impériale dans une communion civique.
Ceci donnait à la population l’occasion de se rassembler et de partager
des moments forts de fêtes et d’émotions.
Autour d’une personnalité fédératrice, l’Empereur, représentant en
quelque sorte l’État, c’est la promotion de l’État qui était célébrée.
Il s’agissait également pour la population de comprendre et d’appréhender un nouveau type de pouvoir jusqu’alors inégalé.
Le premier empereur romain, Auguste, concentrait tous les pouvoirs et les honneurs, devenant l’homme choisi par les dieux pour mener le peuple romain.
Si l’homme n’était pas divin, ses pouvoirs, eux, l’étaient assurément.
Le culte des empereurs divinisés était rendu par des prêtres : les flamines impériaux, notables de leur cité.
Ils étaient aidés des sévirs augustaux, des affranchis voyant dans ce culte la possibilité de participer à une cérémonie rassemblant tout le corps civique.
Lors de ces cérémonies, la plupart des rites traditionnels étaient observés :
l’invocation, la prière, la libation et enfin le sacrifice.
Le culte religieux était particulièrement important pour les guerriers cherchant volontiers à s’attirer la faveur des dieux.
Il était fréquent qu’avant une bataille, on consulte les auspices pour connaître leurs dispositions envers les deux camps en présence.
Le général pouvait faire une invocation, pour séduire de façon propitiatoire le dieu de l’adversaire en lui promettant par exemple la construction d’un temple pour qu’il change de camp en sa faveur.
UN THÉÂTRE HABITÉ
C’est vraisemblablement à partir du IVe siècle, lorsque le christianisme triomphe sur la civilisation romaine, que le théâtre connaît de nombreuses transformations.
Au Ve siècle les barbares déferlent sur l’Empire, et Orange est prise
par les Wisigoths.
Le théâtre, est alors fermé et laissé à l’abandon, pillé et détruit. Ses pierres sont utilisées pour des sarcophages et le toit de la scène est incendié.
Prise par les Sarrasins au Moyen-Âge, elle passa aux mains de nombreuses familles aristocratiques telles que les princes de Nassau, héritiers de la couronne royale des Pays-Bas.
Le théâtre devient rapidement un poste de défense et une guérite est construite sur son enceinte.
Au XVIe siècle, les habitants se sentent trop à l’étroit dans la ville suite aux nombreuses guerres qui les ont touchés.
On construit au sein du théâtre une centaine de maisons, adossées au mur de scène et sur la pente des gradins, formant un véritable quartier d’habitation.
Au cours du XVIIe siècle, Louis XIV s’empare de la principauté d’Orange et rase toutes les fortifications, excepté le mur de scène qu’il affirme être « la plus belle muraille de [s]on royaume.»
Au siècle suivant, l’épaisseur du mur de scène abrite une prison dans laquelle on enferme les détenus de la Révolution.
Sous la restauration, la ville intégra le département du Vaucluse et commença alors une campagne dédiée à la remise en état du Théâtre Antique.
L’année 1825 marque le début du dégagement du Théâtre Antique grâce à
Prosper Mérimée, après une étude réalisée par Philippe-Joseph Caristie.
Dès lors, les travaux s’enchaînent pour préserver ce patrimoine.
Les derniers datent de 2006, avec la construction d’un toit de scène en verre et acier, supporté par une poutre métallique, qui protège le site des intempéries.
Aujourd’hui, le Théâtre Antique a retrouvé sa fonction d’origine en accueillant de nombreuses représentations comme le festival d’art lyrique « Les Chorégies », de renommée internationale.
CULTURESPACES PRODUCTEUR DE L’ÉVÉNEMENT
Avec 30 ans d’expérience et 4 millions de visiteurs par an, Culturespaces, créé en 1990 par Bruno Monnier, est le premier opérateur privé dans la gestion complète de monuments, musées et centres d’art.
Depuis 2012, Culturespaces est aussi l’un des pionniers dans la création de centres d’art numériques et d’expositions numériques immersives.
Les sites mis en valeur et gérés par Culturespaces en 2021 :
- Les Bassins de Lumières à Bordeaux (depuis 2020)
- Le Bunker de Lumières à Jeju (depuis 2018)
- L’Atelier des Lumières à Paris (depuis 2018)
- Le Musée Maillol à Paris (jusqu’en 2020)
- L’Hôtel de Caumont – Centre d’Art à Aix-en-Provence (depuis 2015)
- Les Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence (depuis 2012)
- Les Arènes de Nîmes, la Maison Carrée et la Tour Magne (depuis 2006)
- Le Théâtre Antique d’Orange et le Musée d’Art et d’Histoire (depuis 2002)
- La Cité de l’Automobile à Mulhouse (depuis 1999)
- Le Musée Jacquemart-André à Paris (depuis 1996)
- Le Château des Baux-de-Provence (depuis 1993)
- La Villa Ephrussi de Rothschild à Saint-Jean-Cap-Ferrat (depuis 1992)
- La Villa Kérylos à Beaulieu-sur-Mer (jusqu’en 2015)
- Le site du Champ de Bataille de Waterloo en Belgique (jusqu’en 2013)
- Le Château de Valençay (jusqu’en 2008)
Culturespaces prend en charge la mise en valeur des espaces et des collections, l’accueil des publics, la gestion du personnel et de l’ensemble des services, l’animation culturelle, l’organisation des expositions temporaires ainsi que la communication nationale et internationale
des sites.
Culturespaces ne perçoit aucune subvention de fonctionnement.
Conscient que le patrimoine doit être préservé pour les générations futures, Culturespaces participe également chaque année au financement de programmes de restauration des monuments et des collections qui lui sont confiés.
Culturespaces met en place une politique d’excellence dans l’accueil des publics et propose une ouverture 7 jours sur 7, des audioguides, applications, wifi et livrets-jeux gratuits ainsi qu’une offre tarifaire réduite pour les familles, les jeunes et les seniors.
La Fondation Culturespaces, créée par Bruno Monnier et placée sous l’égide de la Fondation Agir Contre l’Exclusion, a pour mission de favoriser l’accès à l’art et au patrimoine pour les enfants fragilisés par la maladie, le handicap ou la pauvreté.
Depuis 10 ans, près de 20 000 enfants ont pu bénéficier des actions culturelles de la Fondation, devenue une référence en France en matière d’accès aux arts et à la culture pour les enfants qui en sont exclus.