Cette année encore les organisateurs peuvent être fiers de leur Festival qui en a vu de toutes les couleurs mais qui a vu aussi le nombre de ses visiteurs grossir de 10% par rapport aux années précédentes.
Je veux aussi tirer mon chapeau à Madame Béatrice di Vita cette attachée de Presse à l’efficacité redoutable et à la gentillesse spontanée. Et, si j’avais une copie à rendre sur ces 9 jours je vous dirais ceci :
-Lorsque ouverture du 49 eme Festival rime avec hommage à Sydney Bechet celui ci ne pouvait ouvrir ses portes qu’avec 5 anciens musiciens de Sydney Bechet : Alph Masselier, Christian Azzi, Benny Vasseur, Alain Bornstein sans oublier le virtuose Alain Marquet et le soprano hors du commun Olivier Franc et en Guest Bob Wilber, de : « Si tu vois ma mère », en passant par « Petite Fleur » et pour terminer par « Rue d’Antibes »………..
Les larmes n’ont pas manquées de mouiller les chemises.
-Un coup de chapeau aussi à la « bouillonnante » Charlaine Neville, remplaçante de dernière minute de Marva Wright, victime d’un accident cérébral.
-Impossible d’oublier cet emblématique Roy Hargrove d’une capacité à faire sortir de son instrument ce qu’il est, ce qu’il voit et ce qu’il entend ainsi que pour sa grande disponibilité pour les représentants de la presse.
– puis, ce fut la soirée des Révélations 2009, qui, sans ambiguïté a vu Tineke Postma remporter aussi bien le Prix du Jury que le prix du Public, une excellente soirée découverte qui a laissé la place le jour suivant à ;
-Ces trois instrumentistes :Marcus Miller, Stanley Clarke et Victor Wooten qui, lorsqu’ils se rencontrent, s’observent et commencent à produire des sons percussifs sur un instrument non prévu pour cela, c’est qu’un feu d’artifice se prépare. J’ai été épaté par la technique de ce jeune Victor Wooten et par ses brillantes improvisations….. Un nom à retenir !!!
– Puis, la pinède à découvert deux grandes dames de la soul avec l’explosive Alice Russell et la Star déjà mondiale Joss Stone.
-C’est un Jamie Cullum « énergétique », « acrobatique » mais néanmoins excellent pianiste qui a pris le pas pour le terminer avec un Keith Jarrett au caractère toujours aussi particulier qui nous a « refait le coup » d’arrêter de jouer dés l’intro du 2éme morceau because le bruit. Néanmoins, ses doigts n’ont pas raté le clavier malgré sa posture à demi- debout.
Le 49 éme festival de Juan les Pins s’est terminé avec la traditionnelle célébration œcuménique « de la vie et de l’espérance » et le concert de Tonya Baker & The Divinity Gospel Singers.
Après ces neufs jours intenses à la pinède Gould, vivement le 14 juillet 2010 qui célébrera la 50éme édition du Festival de Jazz à Juan les Pins.
Photos: Patrick Gauthey
Gérald et Régina
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