La Journée internationale de la langue maternelle a été proclamée par la Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en novembre 1999, qui a également reconnu en 1985 « les grandes possibilités qu’offre l’espéranto pour la compréhension internationale et la communication entre peuples de différentes nationalités ».
Le 21 février 1952, la police a tiré et tué plusieurs étudiants en train de manifester à l’Université de Dhaka, au Bangladesh. Ils manifestaient pour qu’on reconnaisse l’existence de leur langue, le bengali. Aux Pays-Bas, le Parlement a approuvé le 29 septembre 2015 un plan pour un retrait progressif du néerlandais dans les écoles primaires en faveur de l’anglais.
Derrière l’espéranto, il n’y a pas d’États, ni de systèmes économiques, ni d’efforts impérialistes, ni de peuple, dont l’intérêt serait la disparition des autres peuples, de leurs langues, ou l’acquisition de leurs marchés. Il n’y a que des hommes et femmes bienveillants qui cherchent la justice pour toutes les cultures et toutes les langues, dans la paix parmi les peuples.
À propos de l’espéranto :
Langue auxiliaire facilitant l’apprentissage ultérieur des autres langues, l’espéranto préserve les langues maternelles tout en instaurant un véritable dialogue interculturel.
Conçu pour être réellement international et très facile à apprendre, parlé par des millions de personnes sur les cinq continents, l’espéranto offre une expressivité et une précision qui expliquent son emploi actuel dans les domaines technique, scientifique, littéraire, musical, touristique, etc. Ce sont aussi les valeurs intrinsèques de la langue, à savoir l’ouverture, la curiosité de connaître d’autres cultures, la volonté de protéger les autres langues et la promotion de la paix dans le monde qui expliquent que l’UNESCO a, par deux fois en 1954 et 1985, voté des résolutions en faveur de la langue et encouragé les nations de l’ONU à l’enseigner.
« L’espéranto est en mesure d’exprimer les nuances les plus subtiles de la pensée et du sentiment, il est propre à permettre, par conséquent, l’expression la plus juste, la plus littéraire, la plus esthétique et de nature à satisfaire les esprits les plus ombrageux et les plus particularistes, et il ne peut pas porter ombrage aux fidèles des langues nationales. » Maurice Genevoix, ancien secrétaire perpétuel de l’Académie française.