Le nombre d’inscrits au centième congrès mondial d’espéranto dépasse les 2 400 participants, de 82 pays. Il peut encore croître pendant le mois qui précède le début du congrès, le 25 juillet 2015.
En 1887 apparaissait le premier livre sur la langue internationale espéranto. Dix-huit ans plus tard, le premier congrès mondial d’espéranto s’est tenu à Boulogne-sur-Mer en 1905. Il a réuni 688 participants de vingt nationalités. Ce dernier y a fait adopter son Fundamento, livre fixant les 16 règles de grammaires intangibles de l’espéranto, constituant sa dernière œuvre en tant qu’auteur, la langue devenant la propriété des espérantophones eux-mêmes.
Depuis, des congrès mondiaux d’espéranto ont lieu chaque année dans un pays et une ville différents, avec des participants d’environ 50 à 70 pays différents en moyenne. Du 25 juillet au 1er août 2015, la ville de Lille accueillera le centième congrès mondial d’espéranto. Y sont déjà inscrits près de 2 400 personnes parlant l’espéranto et venant de 82 pays, des cinq continents.
Afin de préparer cet événement mondial sans précédent, le comité national d’organisation se réunit les 27 et 28 juin 2015 au siège parisien d’Espéranto-France.
À propos de l’espéranto :
Langue auxiliaire facilitant l’apprentissage ultérieur des autres langues, l’espéranto préserve les langues maternelles tout en instaurant un véritable dialogue interculturel.
Conçu pour être réellement international et très facile à apprendre, parlé par des millions de personnes sur les cinq continents, l’espéranto offre une expressivité et une précision qui expliquent son emploi actuel dans les domaines technique, scientifique, littéraire, musical, touristique, etc. Ce sont aussi les valeurs intrinsèques de la langue, à savoir l’ouverture, la curiosité de connaître d’autres cultures, la volonté de protéger les autres langues et la promotion de la paix dans le monde qui expliquent que l’UNESCO a, par deux fois en 1954 et 1985, voté des résolutions en faveur de la langue et encouragé les nations de l’ONU à l’enseigner.
« L’espéranto est en mesure d’exprimer les nuances les plus subtiles de la pensée et du sentiment, il est propre à permettre, par conséquent, l’expression la plus juste, la plus littéraire, la plus esthétique et de nature à satisfaire les esprits les plus ombrageux et les plus particularistes, et il ne peut pas porter ombrage aux fidèles des langues nationales. » Maurice Genevoix, ancien secrétaire perpétuel de l’Académie française.
Plus d’infos sur le 100ème congrès :