C’est avec enthousiasme que je me prépare à partager une nouvelle fois votre plaisir à vivre ces instants de poésie qui nous rassurent sur la capacité de l’esprit humain à favoriser l’apaisement, plutôt que les tensions, et à rapprocher les individus autour d’œuvres à la beauté aussi universelle qu’intemporelle.
La véritable beauté de ces œuvres vous sera révélée par la grâce d’artistes venus d’Italie, de Macédoine, d’Allemagne, d’Autriche et de Russie.
Mais commençons par deux talents français, Sandra Moubarak et Anthony Leroy, qui figurent parmi les trente artistes internationaux révélés par Le Monde de la Musique et qui sont régulièrement programmés sur les ondes de France Musique et de Radio Classique. Ce duo, applaudi dans les salles de concert les plus exigeantes, est rejoint par Vadim Tchijik, un violoniste moscovite qualifié de «Maître» par le magazine Diapason.
L’hautboïste Gordana Josifova Nedelkovska – une star en Europe de l’Est – nous fera apprécier toute la gamme de sonorités expressives et aériennes d’un instrument ensorceleur. Oliver Lakota et Robert Lehrbaumer tenteront, avec talent, de prouver que la trompette peut faire bon ménage avec le piano, tandis que Massimo Caselli et Alessandro Barneschi nous ferons vivre, en réduction au piano à quatre mains, une synthèse des créations de l’école néo-classique française.
Alexandre DEL FA
Directeur artistique du Festival de Musique de Chambre
Directeur de l’Ecole municipale de musique de Beausoleil
Les concerts présentés par André Peyrègne
Directeur du Conservatoire National à Rayonnement Régional de Nice, critique musical, conférencier, chef d’orchestre, auteur du «Dico fou de la musique» et chef de l’Orchestre «Riviera Belle-Époque», André Peyrègne est assurément l’une des personnalités les plus dynamiques de notre paysage culturel, mais également l’un de ses plus éminents spécialistes de l’histoire de la musique.
Depuis quelques années déjà, il honore de sa présence le festival de notre ville et en présente certains concerts pour le plus grand plaisir de l’auditoire.
Au cours de ces riches soirées il communique, avec une érudition teintée d’humour, sa passion pour la musique et partage avec le public d’innombrables anecdotes qui replacent les œuvres dans leur contexte original et permettent de mieux apprécier encore le programme musical.
Samedi 14 Mars 2015, 20h30
Récital Oliver Lakota – Robert Lehrbaumer
Samedi 21 Mars 2015, 20h30
Récital Massimo Caselli – Alessandro Barneschi
Dans la région des Balkans, Gordana Josifova est considérée comme une véritable poétesse du hautbois, un instrument à la sonorité douce et charmeuse.
Dans les cercles culturels macédoniens, le nom de Gordana Josifova est synonyme d’une recherche de la perfection dans l’expression musicale.
Diplômée en musique à l’Université de Skopje, elle enrichit sa formation d’une maîtrise de hautbois et de cor anglais avant d’approfondir sa spécialisation à l’Académie Mozart de Varsovie et au Banff Centre of Music and Sound (Canada).
Depuis, elle se produit en soliste avec des orchestres de prestige (Macedonian Chamber Orchestra, Orchestre Philharmonique de Macédoine, Orchestre Symphonique de la Chapelle d’Etat de Saint-Pétersbourg) et donne des récitals dans toute l’Europe.
En 2009, elle est invitée par le compositeur Ennio Morricone à jouer sous sa direction. Doyenne de la Faculté de Musique de Skopje, elle est également la directrice artistique du Festival d’été d’Ohrid, le plus important festival culturel international de Macédoine. Elle est accompagnée par une jeune pianiste, Elena Atanasovska, également diplômée à Skopje et lauréate de plusieurs concours.
Programme :
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Sonate – extraite du Quartet pour hautbois en fa majeur K.370 Francis Poulenc (1899-1963)
Sonate pour hautbois et piano Ennio Morricone (1928)
Gabriel’s oboe B.O. du film «Mission» Claude Debussy (1862-1918)
Images (pour piano)
Stanislas Verroust (1814-1863)
Solo de concert n°4, opus 77
Théodore Lalliet (1837-1892)
Fantaisie Originale, opus 6 compositeur Ennio Morricone à jouer sous sa direction.
Doyenne de la Faculté de Musique de Skopje, elle est également la directrice artistique du Festival d’été d’Ohrid, le plus important festival culturel international de Macédoine.
Elle est accompagnée par une jeune pianiste, Elena Atanasovska, également diplômée à Skopje et lauréate de plusieurs concours.
SAMEDI 7 MARS 2015, 20H30
Gordana Josifova – Elena Atanasovska
Duo hautbois et piano (Macédoine)
SAMEDI 14 MARS 2015, 20H30 (PRÉSENTATION : ANDRÉ PEYRÈGNE)
Oliver Lakota – Robert Lehrbaumer
Duo trompette et piano (Allemagne/Autriche)
Programme :
Théo Charlier (1868-1944)
Solo de concours pour trompette et piano
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Sonate pour piano en la mineur K.310
Franz Schubert (1797-1828)
Impromptu, opus 90 n°3 et 4 (pour piano)
Sergeï Rachmaninov (1873-1943)
Vocalise – pièce extraite des 14 Romances, opus 34
Gabriel Parès (1860-1934)
Fantaisie-Caprice
Cantonnée à de petits rôles dans le répertoire, la trompette serait-elle méprisée des compositeurs ?
Un avis que ne partage pas ce duo de solistes venu d’outre-Rhin.
Natif de Passau, Oliver Lakota étudie la trompette en Allemagne et en Suède avant de se perfectionner auprès de l’un des plus éminents trompettistes de notre siècle, Otto Sauter.
Depuis 2001, il se produit en soliste avec de nombreux orchestres et il multiplie les collaborations, abordant tous les répertoires, du baroque au contemporain.
A ses côtés, le pianiste, organiste et chef d’orchestre autrichien, Robert Lehrbaumer, lauréat de prix internationaux, qui a joué sous la direction de Claudio Abado, Yehudi Menuhin, Sándor Vegh et André Previn.
Ce spécialiste de la période classique viennoise, interprétera également des pièces pour piano composées par Schubert et Mozart.
SAMEDI 21 MARS 2015, 20H30
(PRÉSENTATION : ANDRÉ PEYRÈGNE)
Massimo Caselli – Alessandro Barneschi
Piano à quatre mains (Italie)
Programme :
Claude Debussy (1862-1918)
Six épigraphes antiques
Francis Poulenc (1899-1963)
Sonate pour piano à quatre mains
Erik Satie (1866-1925)
Trois morceaux en forme de poire
Maurice Ravel (1875-1937)
Ma mère l’Oye
Le répertoire des œuvres pour piano à quatre mains requiert une parfaite complicité entre ses interprètes. Démonstration avec un duo qui a choisi d’exprimer tout le raffinement de la musique française du début du 20e siècle.
Massimo Caselli, natif de Pistoia, obtient son diplôme sous la direction d’Antonio Bacchelli et poursuit son cursus de perfectionnement auprès de Marian Mika et Aloys Kontarsky, au piano, et Alain Meunier, pour la musique de chambre.
Pour ce programme consacré au répertoire pour piano à quatre mains, il est accompagné par l’un de ses anciens élèves, Alessandro Barneschi, lauréat de plusieurs concours nationaux et internationaux, qui dispose lui aussi d’une solide expérience de la scène.
Le Duo Petrouchka qu’ils forment depuis 1999, avec une première apparition remarquée à Rome, est l’invité régulier des institutions et sociétés musicales de la péninsule italienne et du continent européen.
Le programme de leur récital se concentre sur des œuvres écrites pour le piano à quatre mains, qui furent souvent le prélude à des versions orchestrales, témoignages des considérations esthétiques de quelques uns des plus célèbres compositeurs français de l’entredeux-guerres à leur apogée, en rupture assumée avec le style issu du romantisme allemand.Ces trois musiciens atteignent une parfaite maturité qui leur permet de former un trio qui sait concilier beauté plastique et caractère bien trempé.
Le duo que forment Sandra Moubarak et Anthony Leroy, qui s’est déjà produit à Beausoleil, atteint aujourd’hui une plénitude rare, saluée de manière unanime par la critique internationale.
«Harmonie, sensibilité, brillance, délicatesse, jeu coloré»… des qualificatifs qui les autorisent à figurer parmi les artistes révélés ces dernières années aux côtés d’Hélène Grimaud, Gautier et Renaud Capuçon, Cécilia Bartoli ou Nathalie Dessay.
Le Washington Post les décrits comme « deux artistes immensément doués, à la technique phénoménale qui expriment une musicalité de classe mondiale. »
Ils sont rejoints par une autre valeur montante de la nouvelle génération de la musique classique : Vadim Tchijik, lauréat de plusieurs grands prix internationaux de violon, dont les prestigieux concours Paganini (Gênes) et Tchaïkovski (Moscou).
Formé dès l’âge de six ans au Conservatoire de Moscou – où il termine ses études avec la mention «excellent» – il approfondit ensuite son art en France, en Allemagne, et aux Etats-Unis, notamment aux côtés d’Ivry Gitlis, Boris Belkin et Eduard Schmieder.
Programme:
Astor Piazzolla (1921-1992)
Le Grand Tango
Adios Nonino
Milonga del Angel
Las cuatro estaciones porteñas
Manuel de Falla (1876-1946)
Suite populaire espagnole
SAMEDI 28 MARS 2015, 20H30
Anthony Leroy – Sandra Moubarak
Vadim Tchijik Trio violoncelle, piano et violon (France/Russie)
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