Une conférence de presse qui s’est faite en deux phases; les universités et l’enseignement du 1er et 2ème degré (pour des raisons de consultation des syndicats)
Avant de rendre son rapport « Presse Alpes Maritimes » a souhaité l’expliquer aux élèves et consulter, professeurs et syndicats de l’enseignement.
Il en ressort, qu’entre les petites phrases et allusions acerbes, professeurs et syndicats, contestent, (presque en totalité) les chiffres et les affirmations du recteur Christian Nique, sans vraiment démontrer la fausseté de ses propos.
Côté étudiants (une trentaine), ils nous ont fait part de leur volonté profonde de parvenir à leurs objectifs professionnels tout en sachant qu’ils devront faire beaucoup d’efforts pour y parvenir, ils apprécient ceux fait par le gouvernement pour les dotations 2010 et, paraissent assez satisfaits des réformes en cours et à venir.
En outre, les étudiants sont fiers de s’entendre dire, qu’un « pays qui veut préserver un bon niveau de développement économique doit investir dans l’enseignement supérieur et la recherche.. » parce que, disent-ils, «ils se sentent investis d’une mission » et se disent « prêts à relever les défis ».
Dans le prolongement de ces contacts, deux questions m’interpellent, dans le domaine de l’enseignement ne devons –nous pas oublier qu’à la sortie des coulisses de l’espoir c’est-à-dire à la réussite….. Les étudiants, d’horizons divers, devront défendre notre économie et nos valeurs et non passer leur temps à contester voire « brailler » dans les stades ?
Professeurs et syndicats ne doivent-ils pas se targuer de pouvoir participer activement à l’essor de notre pays en essayant (au moins) de mettre en application les nouvelles réformes ? Valoriser l’Enseignement ?…..Quitte plus tard, à demander de rectifier le tir, corriger les petites imperfections voire à faire part de leurs difficultés à appliquer la loi.
Ma conclusion au regard de ces éléments pourrait se définir ainsi ; Si tous les chemins mènent à Rome, certains doivent passer par l’effort pour s’y rendre pendant que d’autres empruntent les voies les plus sophistiquées.
Madame la Ministre Valérie Pécresse, en réformant l’enseignement, a voulu, notamment, faire en sorte que chaque étudiant arrive à destination en lui donnant les moyens d’y parvenir avant qu’il ne « baisse les bras » définitivement.
De se rendre à l’évidence, tous les étudiants qui quittent l’école « prématurément » provoquent le choc en retour du professeur « en fonction » en trop…. Ne s’agit-il pas de stopper l’hémorragie aujourd’hui ?
Le gouvernement a octroyé des fonds importants à l’académie de Nice afin de lui permettre d’être en tête du Palmarès des meilleurs établissements scolaires de France et les étudiants pensent qu’ « il n’y a pas de temps à perdre ».
C’est à leur demande que Presse Alpes Maritime a dressé, avec le plus de détails possibles, le tableau des réformes, les budgets alloués à l’académie de Nice, les actions à mener et les objectifs a atteindre.
DES UNIVERSITES AVEC PLUS DE MOYENS :
Lorsque le budget du Ministère de l’enseignement supérieur augmente, pour l’académie de Nice, d’un taux jamais atteint à ce jour, que Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse réforme et réforme bien, le Recteur Christian Nique, Chancelier des Universités ne peut que s’en réjouir.
La Loi relative aux libertés et responsabilités des universités du 10 Août 2007 vise, notamment, à donner l’autonomie budgétaire dans toutes les universités (art 50) d’ici 2012 et à revaloriser certaines universités françaises ainsi que le plan campus.
Pour se faire, Madame la Ministre a considéré qu’il faut donner « des » moyens aux universités.
Face à l’incompréhension de certains notre rendez-vous presse avec le recteur Christian Nique et ses collaborateurs avait tout son sens et, c’est en conséquence, un compte rendu qui ne sacrifie pas la vérité à des considérations particulières que je vous propose.
Un budget en augmentation de 1,8 milliard pour l’enseignement supérieur, c’est-à-dire 5,3%, ce qui est considérable et très supérieur à l’augmentation du budget de l’Etat (au regard du retard à rattraper dans ce domaine).
Le recteur Christian Nique et Chancelier des universités de rappeler « qu’il s’agissait d’un objectif du Président de la République mais avec des promesses de 1 milliard d’Euro au moins par an dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche » alors que pour l’année 2010 « c’est 1 milliard 8 qui ont déjà été mis » et de dire « que la promesse est désormais tenue pour l’ensemble du quinquennat ».
De poursuivre qu’aujourd’hui « un pays qui veut préserver un bon niveau de développement économique doit investir dans l’enseignement supérieur et la recherche.. »
De terminer par « si on considère le budget des années précédentes, 2 milliards 7 depuis les 3 dernières années, on obtient un total de 6 milliards 3, une moyenne de 2 milliards par an, on peut parler ici d’un budget historique ».
Un contexte national qui bénéficie de manière considérable à l’Académie de Nice avec une dotation de 5,6 M €.
5,56 M € de plus à l’académie de Nice ; Du jamais vu auparavant…
Pour 2010 l’augmentation des budgets est de 5,6 M €, une augmentation depuis2007 de plus en plus forte chaque année et beaucoup plus forte encore cette année « c’est du jamais vu auparavant » dira le Recteur Christian Nique, de poursuivre « jamais on aura autant mis d’argent dans les Universités ».Certes, il existait un besoin urgent de formation pour fabriquer de l’économie avec la recherche.
Des moyens de fonctionnement importants parce que, fondamentalement, il faut investir dans la « formation supérieure des populations et dans la capacité d’innovation », c’est-à-dire dans la recherche ».
Des moyens d’investissements (sécurité…) parce qu’une augmentation des moyens attribués aux 2 universités vont leur permettre de précipiter ou de mettre en place des actions nouvelles pour les investissements et pour le fonctionnement.
Certes, un meilleur confort des universités, des grandes capacités mais surtout dira Monsieur Nique pour « le développement à terme de l’économie du pays ».
Des augmentations inédites
De constater des moyens de fonctionnements qui décollent puisque l’augmentation est d’environ 3,4 millions d’€uro pour l’ensemble des 2 universités et des moyens d’investissements d’environ 2 M 2 d’€uro.
L’université de Nice voit une augmentation de 5,8% en 2010 celle de Toulon 12%.
qui s’explique, selon le recteur Christian Nique, par le retard qu’avait pris l’Université de Nice c’est ainsi que sur 3 ans, l’augmentation des moyens de fonctionnement pour Nice a été de 11,7% et pour Toulon de 21%, il s’agit selon lui, d’un juste rééquilibrage.
Des moyens d’investissement, hors plan de relance, encore en augmentation
En 2007, 701 000 €
En 2008, 500 000 €
En 2009, 2 millions d’€ (hors plan de relance de 3 millions)
Et malgré cela en 2010 les moyens d’investissements sont encore en augmentation.
Des moyens supplémentaires à dépenser de manière pluriannuelle
Dans le but de renforcer les pôles de compétences et améliorer les conditions de vie étudiante le contrat de projet Etat-Région (C.P.E.R) permettra de réaliser 32 opérations de constructions et d’investissement :
-Construction du Cancéropôle Archimed à Nice
-Rénovation de la résidence du Coudon à la Garde
Les programmes en cours (études ou travaux)
-Rénovation CEPAM Géoazur à Sophia
-Construction du Bâtiment accueil Océanomed à Villefranche/Mer
-Construction Antennes Institut d’études politiques à Menton
-Equipement de Plateforme TELIUS à Sophia
-Equipement Centre mutualisé de calcul intensif à Nice
-Equipement plateforme Océanomed à Villefranche/Mer
-Construction Campus Saint Jean d’Angély à Nice
-Extension de l’UFR Physique et Sports à Nice
-Rénovation résidence Baie des Anges tranche II à Nice
-Réaménagement bibliothèque de Carlone- lettres et SH à Nice
-Rénovation centre et piscine Fielding Carlone à Nice
-Construction Antenne Ecole SUPMECA à la Garde
-Construction maison de la recherche euroméditerranéenne et Ingémédia à Toulon
-Construction centre sportif du campus à la Garde
-Construction de locaux et équipements IFREMER à la Seyne/Mer
-Renforcement du potentiel de Sophia-STIC à Sophia
-Equipement du campus Sophia-STIC à Sophia
-Rénovation du bâtiment Physique stellaire Valrose à Nice
-Cancéropole régional Pasteur à Nice
-Extension pôle agrosciences santé des plantes à Sophia
-Construction campus CERAM CCI à Sophia
-Observatorium Tranche II Observatoire de Nice à Nice
-Equipement Institut Robert Hooke et centre européen de la Tinée à Nice et Tinée
-Rénovation résidence Baie des Anges Tranche III à Nice
-Rénovation résidence des Colinettes à Nice
-Rénovation résidence Saint-Antoine à Nice
-Maison de l’étudiant Saint Jean d’Angély à Nice
-Nouveaux logements étudiants et Faculty-club à Saint Jean d’Angély à Nice
-IUFM Trancher II à la Seyne
-Nouveaux logements étudiants Toulon, La Seyne, le Pradet à Toulon
Pour l’Académie de Nice ces programmes s’élèvent à 210 M €, l’Etat met 66 M€, la Région 56 M €, le Département 38 M €, les Villes et les Agglomérations 33 M €, l’Europe 8 M€ et divers organismes publics 9M €.
Selon le recteur Christian Nique, les opérations du C.P.E.R qui doivent être couvertes par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est de 7,50 M € pour atteindre un total de 52,5 M € au terme des 7 ans de programmation, permettront de réaliser un certain nombre de constructions engagées.
Autre somme à dépenser pluriannuellement le « campus prometteur » :
30 millions mis par l’Etat et 30 millions mis par les Collectivités Locales, au total 60 M€ pour principalement 4 opérations.
Des projets de développement campus visant principalement à rapprocher « la recherche et le monde économique et à « accroître » leur ouverture sur l’international, d’où leur appellation de ;
Pour un développement d’un campus santé qui comprend la rénovation totale de la Tour Pasteur qui permettra la création du Centre de Recherche « Cancer, Cellules Souches » une opération que Christian Nique considère comme « majeure » pour l’avenir des Sciences de la Vie et de la Santé à Nice.
Pour l’enseignement supérieur le développement durable est devenu un enjeu de premier ordre et, pour y parvenir c’est la proposition d’un rassemblement de formations et de laboratoires actuels et la création de nouvelles formations et de nouveaux laboratoires qui a été retenue.
Pour le Recteur Christian Nique le mot d’ordre est « réunissons-nous pour être plus compétitifs ».
Restructuration du Campus Sophia-Stic de Sophia-Antipolis
Le Campus Sophia-Stic (Sciences et Technologies de l’information et de la communication) a pour objectif de devenir un pôle de référence en enseignement supérieur et recherche dans les domaines STIC sur un élargissement international et, le recteur Christian Nique compte bien en faire « un campus d’excellence »
Sur les 30M € alloués au Campus Prometteur 20M € sont destinés à l’adaptation à la conjoncture économique et à l’évolution de l’information et de la communication afin de finaliser la construction.
Objectif regroupement
L’objectif de la création de la « maison de l’étudiant » est de regrouper les différents services à l’usage des étudiants avec une résidence universitaire d’environ 150 logements « le faculty club » permettra à des doctorants et enseignants chercheurs étrangers de se loger (50 logements prévus).
Le recteur Christian Nique a présenté deux autres dispositifs avec, certes, un petit budget supplémentaire quoique majeur pour les jeunes du département qui se manifeste par « les cordées de la réussite »
L’objectif est d’encourager la réussite des étudiants par des « cordées d’établissement » ou plus exactement des « cordées de la réussite ».
L’objectif est de « mettre en cordée » un collège, un lycée, des classes préparatoires aux grandes écoles, une université, une grande école pour ainsi avoir des enfants en bout de cordée, des enfants promis à des études longues mais des enfants en situation financière particulières et sans aucune aide, ni accompagnement à la maison.
Actuellement, quatre cordées se mettent en place.
Si le budget n’est que de 14 000 €, l’opération est, socialement extrêmement importante selon le Recteur puisqu’il s’agit de promouvoir l’égalité des chances.
Des cordées labellisées par le Ministère :
-Lycée Jean Aicard d’Hyères, IEP d’Aix en Provence et Université de Toulon.
-Lycée Rouvière de Toulon et université de Toulon (120 élèves)
-Lycées Thierry Maulnier et Guillaume Apollinaire de Nice, ESPEME-EDHEC (Sophia Antipolis) et Université de Nice (100 élèves)
-Lycée Beau Site de Nice et Skema Business School (ex : CERAM et ESC Lille) à Sophia-Antipolis (30 élèves).
Cependant, un nouvel appel à projet sera lancé dans les prochaines semaines d’où un financement supplémentaire.
Cette opération 10ème mois de bourse a été promise par le Président de la République en septembre 2009 et doit se mettre en œuvre progressivement parallèlement à celle du « LMD » celle du « Plan Licence »( développement du tutorat et du soutien pédagogique…) suite au développement de stages et des formations entraînant un allongement de leur année universitaire.
Actuellement, on verse aux étudiants 9 mois de bourse ce qui les obligent à faire des petits jobs, d’où la nécessité d’un 10ème mois.
Une subvention de fonctionnement jamais égalée et, pourquoi faire ?
Nice ;
A l’image des subventions qui ont été attribuées en 2006, l’Etat continue de donner et d’ajouter en 2007 + 79, 955 €, 2008 + 516, 412 € , 2009 + 1 million 2 (+ 200 000 au titre de l’économie). 2010 + 1 million 58 (+ 383 000 au titre de l’autonomie).
La masse salariale transférée de l’Etat est de 134 M € en 2010.
Certes, ce besoin de rattrapage devenait nécessaire pour le bon fonctionnement de l’Université de Nice cependant, dira le recteur « on peut dire qu’il va bien au-delà ».
Toulon ;
Entre 2007 et 2010 on constate une hausse de la subvention de fonctionnement de l’Université de Toulon + 2,3 M €.
Pour l’essentiel ces crédits serviront à mettre en place « le plan licence », le soutien pédagogique, des travaux dirigés en groupe restreints…
Tout ce qui vise l’objectif réussite.
L’évolution du Campus-Stic de Sophia-Antipolis
Le recteur Christian Nique nous fait part de son engouement pour ce projet ancien qui demandait un réaménagement des objectifs scientifiques pour engager la construction des bâtiments nouveaux (des travaux déjà en cours aujourd’hui).
Un projet scientifique « Campus Stic » qui cède le pas à un projet « Campus Sophia-Stic ».
L’idée est de faire plus de formations de haut niveau, plus de recherches et de consultations, plus de relations entre les partenaires scientifiques et le monde de l’entreprise.
Enfin…. Plus d’ouverture internationale.
Pour se faire, un comité de développement scientifique et stratégique a été créé, un pilote qui incarnera le « nouveau Campus Sophia-Stic » et qui sera « le point d’appui » des partenariats a été désigné.
Il fallait une personne qui connaît bien le domaine et la région et, c’est le Recteur René Blanchet qui a été choisi pour relever le défi, un homme bien connu à Nice puisqu’il a été, notamment, Recteur de l’académie de Nice (mais aussi Recteur de l’académie de Paris), Professeur de l’Université de Nice.
Actuellement, René Blanchet est un membre très actif de la Fondation Sophia-Antipolis. Il est également membre de l’académie des Sciences, c’est donc un homme qui a toutes les qualités scientifiques, toutes les facultés intellectuelles, relationnelles, toutes les compétences dans la Région et au niveau International pour développer le « Campus-Sophia-Stic » nous expliquera le recteur, et en faire un campus d’excellence.
Monsieur le recteur Christian Nique de conclure sur une note positive, considérant le contexte budgétaire national qui bénéficie de manière considérable à l’académie de Nice (5,6 millions pour les 2 universités) un taux jamais atteint pour leur fonctionnement et leurs investissements (travaux de sécurité, d’accessibilité…) et qu’au-delà, il y a 2 budgets pluriannuels avec une consommation partielle des budgets en 2010 (« C.P.E.R et « Campus Prometteur »).
Et, contrairement à ce qui se dit, « aucun poste d’enseignant ne sera supprimé » et, de poursuivre qu’il y a lieu « d’être satisfait ».