Ce mercredi soir, l’Assemblée Nationale a adopté la proposition de loi de Jean-François Copé et Marie-Jo Zimmerman pour la parité hommes-femmes dans les conseils d’administrations des grandes entreprises( au club trés fermé des hommes).

Jusqu’à ce jour, dans les instances dirigeantes des grandes entreprises, c’était surtout une « affaire d’hommes ».

Aujourd’hui, les choses pourraient bien changer quoique, même si la France est une bien mauvaise élève dans ce domaine, à peine 9% de femmes dans les conseils des grandes entreprises, difficile de suivre la voie des autres Pays d’Europe : comme la Norvège, la Suède, la Finlande…

Aujourd’hui, Jean-François Copé, Président du Groupe UMP à l’Assemblée Nationale, souhaite une loi qui impose pour les années à venir un quota de 40% de femmes dans les Conseils d’Administrations des Sociétés qui sont cotées en bourse.

Si la proposition de loi vient d’être adoptée par les députés, elle n’en reste pas moins difficile à appliquer parce que « opposants » il y a.

Les compétences et les initiatives dont certaines femmes font preuve risquent de ne pas suffire face aux bastions masculins.

Pour Jean-François Copé « il faut créer un électrochoc » de poursuivre « nous ne sommes pas là pour nous battre dans des querelles de préséance  « l’important c’est d’aboutir à des résultats ».

Il existe en France aujourd’hui des inégalités salariales qui font barrage au bon déroulement des carrières des femmes et c’est inadmissible .

De conclure « nous voulons débloquer ce verrou stratégique »

Pour la dizaine de dirigeantes qui sont bien évidemment pour la parité hommes femmes, y parvenir par le système de quota ne peut fonctionner parce que l’histoire montre qu’on change rarement les mentalités par la loi, surtout en France.
A suivre…

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