Hear Palmer, déjà une habitude, toujours une surprise…
Le 28 mars prochain sera livrée à Palmer et au son du jazz une interprétation du millésime 2013 de Château Palmer. Pour cette 5ème édition, l’oeuvre dédiée sera délivrée par une formation inédite du Daniel Humair Quartet.
Rendez-vous le mercredi 2 avril 2014, à 21h.
Le concert de Daniel Humair Quartet sera disponible à l’écoute sur le site de Château Palmer / Hear Palmer : www.hear-palmer.com sur le site Qobuz : qobuz.com/chateau-palmer et sur TSF Jazz : www.tsfjazz.com puis en streaming pendant 60 jours
En attendant d’écouter le swing du millésime 2013 en direct nous vous invitons à en découvrir le ton dans 4 videos que vous pouvez visionner :
1) Vibrations des sens
2) Composition soufflée
3) Elevage percurant
4) Assemblage de notes
Palmer et le jazz ? Une philosophie commune.
Le jazz comme Palmer puise ses racines dans une longue histoire, une tradition qui s’est enrichie de nombreuses influences et inspirations, et qui est en perpétuelle recherche d’innovation : respecter la tradition, l’enrichir en permanence, aller plus loin encore et encore, tout en gardant son âme.
Le Jazz est fait de tradition et d’innovation, de mémoire et d’improvisation, d’écoute et de dialogue. Il en va de même pour le vin : il y a le terroir, le climat, les cépages, il y a la science et la technique. Au moment de l’élaboration du vin, ce sont le pouvoir de création, le goût, l’inspiration, alliés au savoir et à la mémoire, qui lient le tout. Ainsi se font les grands vins.
HEAR PALMER 2013
En avant-première de la Semaine des Primeurs, 5e édition du concert de « Hear Palmer »
Prémices d’une tradition
Pour l’avant-première d’une dégustation le Vendredi 28 Mars 2014
DANIEL HUMAIR QUARTET
Un concert d’hommage et de résonance pour le millésime 2013 de Château Palmer et de son Alter Ego
Écouter Palmer, un rendez-vous annuel qui fait partie des grandes heures de Palmer, en avant-première des dégustations réservées aux professionnels. C’est presque une tradition que cette cinquième édition qui ouvre la semaine des primeurs dans la ferveur de l’écoute et du lien. Château Palmer, vin de légende, de grands musiciens qui savent en mesurer toute la splendeur et souhaitent lui rendre hommage. Un rapprochement de haute volée pour un public choisi.
Le concert sera disponible à l’écoute dès le mercredi 2 avril 2014, à 21h sur le site de Château Palmer / Hear Palmer : www.hear-palmer.com sur le site Qobuz : qobuz.com/chateau-palmer et sur TSF Jazz : www.tsfjazz.com puis en streaming pendant 60 jours
On le sait désormais, Thomas Duroux, le directeur de Château Palmer, son œnologue, est un passionné de jazz. Il a proposé en cette année d’« interpréter Palmer » et le millésime 2013 à Daniel Humair venu en Quartet. Le grand batteur a choisi, non pas d’improviser ou d’interpréter Palmer, l’art ne se faisant pas sous influence, mais de « dédier une œuvre à ce vin magnifique », en toute rigueur de grand artiste. Il s’agit de jouer plus sur le temps long que sur l’instant. Qu’à cela ne tienne, on change les règles du jeu et l’on retrouve le vin en sa nature, fils de l’art de cultiver et de composer, et du temps.
Une première pour une avant-première
Pour ajouter à l’attente, pourvoyeuse de plaisir, ce concert sera une première : la formation proposée par Daniel Humair est exclusive, elle n’a jamais existé, ces musiciens n’ont jamais joué ensemble en public. Le Quartet a été créé tout spécialement pour le concert Hear Palmer 2013. Un concert qui est une primeur, un Château Palmer en primeur, première, avant-première de la semaine des dégustations.
Le batteur Daniel Humair, le contrebassiste Jérôme Regard, le pianiste Danilo Rea et le saxophoniste Émile Parisien opéreront une plongée dans l’univers de Palmer et dégusteront, la veille du concert, le nouveau millésime : Château Palmer 2013 et Alter Ego 2013. Le soir du concert : surprise, communion, dégustation, partage. Un grand moment en perspective, découverte conjuguée de ce Quartet d’exception, de Château Palmer 2013 et de son Alter Ego.
Le concert dans le chai des Jasmins
Le plaisir que l’on pourra prendre à ce moment choisi sera, on n’en doute pas, démultiplié par le lieu choisi pour le concert. Le chai des Jasmins, à Château Palmer, n’est pas ouvert aux quatre vents. Il est un trésor recélant des trésors, cher au cœur des gens de Palmer qui en ouvrent les portes pour cette 5ème édition de Jazz à Palmer, après de grands travaux. Il est idéal pour faire le cercle autour de la musique et des vins, pour l’amitié et le dialogue, dans la bonne odeur des bois de chêne et une lumière douce.
Le jazz et Palmer, une philosophie commune
Daniel Humair a su définir les liens subtils qui lient la création jazzistique et le processus qui conduit à l’élaboration d’un grand vin : « … Le travail du vigneron est fort différent de celui du musicien de jazz mais, si on prend en considération quelques attitudes communes quant à la réaction intuitive et aux prises de risques heureusement maîtrisées par la connaissance du sujet, on peut certainement trouver un rapport entre les différentes phases de l’élaboration d’un grand vin et la délicate mise en œuvre d’une pièce de musique basée sur l’improvisation et l’art de la composition instantanée. Les deux professions ne peuvent être pratiquées sans une connaissance parfaite des moindres détails permettant d’aller, en sachant y inclure des facteurs souvent inattendus, vers une création digne de notre attente. »
Hé oui ! Il s’agit bien de création, de maîtrise, de savoir et de mémoire, de réaction au quart de tour, d’imagination, de dialogue, d’écoute. De corps au travail, aussi, de doute parfois, de courage le plus souvent. De savoir se lancer, de faire front quand ça ne marche pas tout à fait comme on le voudrait, au final de savoir clore, boucler la boucle, et d’offrir son travail à l’appréciation de tous. Le résultat est proposé à l’auditeur, au dégustateur, c’est selon, en tout cas au public. À lui d’écouter, de déguster, de conclure.
Autre lien, étrange, entre les deux : la viticulture est de plein air, de terre et de climat. On ne sache pas que le jazz le soit ? Voyez ses origines, des champs de coton, un soleil haut, et le labeur des hommes penchés vers la terre. On s’y retrouve !
Des « pointures » au château
Écrire que Daniel Humair est batteur paraît insuffisant. Il l’est, sans contredit, et compte parmi les plus importants à s’être distingués en Europe durant ces cinquante dernières années (il est né en 1938, à Genève).
Si l’on dit qu’il cultive dans son jeu élégance, puissance et pertinence, on ne se trompe pas.
Si l’on ajoute que son impressionnante carrière n’a cessé d’évoluer, du New Orleans de ses débuts jazzistiques à quatorze ans au free jazz puis à un jazz de caractère européen, si l’on dit qu’il a travaillé avec un nombre considérable de musiciens, américains ou européens, qui ont apposé leur marque profonde, leur génie, sur l’histoire du jazz, on aura sans doute raison.
Mais le batteur d’exception embrasse encore plus : c’est un leader de groupes, parmi lesquels le trio a sa préférence (il a fondé nombre de trios, quartets, avec des artistes dont les noms scintillent au firmament du jazz) ; c’est un homme qui mène une réflexion sur son art et sa façon de le pratiquer, et s’exprime brillamment ; c’est un artiste qui assume à plein sa place de « parrain », parmi d’autres, d’une nouvelle génération de jazzmen, souvent issus de la classe de jazz du Conservatoire de Paris, qu’il sollicite pour ses formations. La peinture est un autre de ses moyens de création, et il construit, en parallèle avec sa musique, une œuvre importante de peintre.
Sur le concert à Palmer, il réfléchit : « Les musiciens qui seront présents avec moi ce soir sont sensibles au vin et sont conscients de l’importance de cette rencontre-work in progress, que je ne souhaite pas anecdotique et qui devrait nous emmener, avec les spectateurs présents, vers un moment de création tout particulier. »
On ne peut qu’attendre avec impatience et émotion l’œuvre qu’il voudra bien dédier à Château Palmer, ce sera senti, ce sera beau.
Jérôme Regard, contrebassiste, a étudié au Conservatoire National de région de Lyon, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec Jean-François Jenny Clark.
Contrebassiste et bassiste électrique, c’est un musicien éclectique qui en fait un sideman très apprécié et recherché. En concert ou sur disque il aura fait résonner sa contrebasse dans diverses formations. Notamment, auprès de : Bob Mintzer, Le Paris jazz Big Band, Jan Garbarek, Michel Legrand, Manu Katché, Flavio Boltro, Rosario Giuliani,Luis Winsberg, Sylvain Luc.
La musique le conduit, au gré des rencontres, à se produire régulièrement à l’étranger : Chine, Norvège, Pakistan, Tunisie, Canada, Iran, Liban,Turquie…
Il participe également à de nombreux festivals : Radio France, Marciac, Festival de la Vilettte,Genk, Wroclaw, Vaulx-en-Velin, Souillac, Prague, Rive-de-Gier, Beaune, La Défense Jazz Festival.
Parallèlement à sa carrière de musicien, il est coordinateur du département Jazz au Conservatoire de Lyon,professeur de contrebasse et basse électrique au sein de ce département.
Danilo Rea, pianiste, certainement l’un des plus importants qui ont marqué la scène du jazz en Italie au cours des dernières décennies.
Né en 1957 à Vicenza et installé à Rome, il y obtiendra son diplôme en piano classique au conservatoire Santa Cecilia. Il partage ses premières années de pianiste de jazz aux côtés du bassiste Enzo Pietropaoli et du batteur Roberto Gatto, formant ensemble le Trio di Roma : entrée dans le jazz de cet improvisateur audacieux, qui a travaillé avec Art Farmer,Steve Grossman, Chet Baker, Dave Liebman, Randy et Michael Brecker.
En même temps, son intérêt pour le rock progressif d’Emerson Lake & Palmer, du groupe YES, grandit.
Participant avec fougue à la floraison de la vie musicale romaine des années soixante-dix et quatre-vingt, il joue avec des artistes de renommée internationale tels que Peter Erskine au sein de Weather Report et du contrebassiste Marc Johnson.
A sa carrière s’ajoute des collaborations avec de grands noms de la musique popo italienne, en particulier la grande Mina.
Il fonde le trio « Doctor 3 » avec Pietropaoli et Sferra, où il réinterprète le répertoire jazz, rock et pop.
Sans jamais perdre de vue la mélodie qu’il adore, il développe de plus en plus son activité autour de récitals où il tâche d’exprimer son italianité faite d’humour et d’émotion dans des improvisations en toute liberté.
Emile Parisien, saxophoniste. Né en 1982, ce jeune saxophoniste est issu de la première promotion du collège « jazz » de Marciac, auprès de maîtres tels que Pierre Boussaguet,Guy Lafitte et Tonton Salut. Il y côtoie de grandes figures du jazz qui lui donnent l’occasion de se produire auprès d’eux au festival de Marciac.
À partir de 1996, il étudie la musique classique et contemporaine avec notamment Philippe Lecoq au conservatoire de Toulouse.
En 2000, Émile Parisien s’installe à Paris. Depuis, il se produit en France et à l’étranger avec, entre autres, Daniel Humair, Jean-Paul Celea, Jacky Terrasson, Michel Portal, Yaron Herman.
Le jeune jazzman fonde en 2004 l’Émile Parisien Quartet avec Julien Touery (piano), Sylvain Darrifourcq (drums) et Ivan Gélugne (basse), visant une expression très personnelle et résolument moderne. En 2007, il est élu Talent Jazz du Fond d’Action Sacem pour trois années consécutives. Ce soutien permet au groupe d’enregistrer deux CD chez Laborie Jazz, « Au revoir, porc-épic » (2007) et « Original pimpant » (2009), salués par la critique. La même année, le groupe reçoit le prix Franck Ténot, révélation de l’année aux Victoires de la Musique et est lauréat du programme Jazz Migration. L’Émile Parisien Quartet se produit régulièrement en Europe. Émile Parisien vient d’intégrer la nouvelle formation de Daniel Humair « New Reunion Quartet », ainsi que le trio de J.-P. Celea avec W. Reisinger, participe au projet « Nebulosa » du contrebassiste portugais H. Carvalho. On le voit au côté du tromboniste G. Kornazov, dans le groupe Syndicate.
Deux grands vins : Château Palmer et Alter Ego
Château Palmer, chef d’œuvre d’un terroir magique, 55 hectares de graves maigres au bord de la Gironde, acheté en 1814 par un Anglais, le Major Général Palmer, fut le domaine des Frères Pereire, qui construisirent le château et créèrent le village, où se trouve le chai des Jasmins. Il est depuis des lustres la propriété de familles de négociants d’origines hollandaise et anglaise.
Vin préféré de Debussy, vin de rêve, envoûtant, quintessence de la finesse, de l’élégance, de la sensualité, le charme incarné, Château Palmer est l’expression la plus accomplie de l’appellation Margaux.
Un style unique que le temps magnifie : velouté, puissance et délicatesse sont les traits permanents de l’identité de Palmer.
Château Palmer, est un vin tout en finesse, alliant la douceur, la préciosité de la soie et la noblesse du cuir. Son bouquet d’une complexité rare mêle les fruits, les fleurs, les épices, dans une structure charnue et généreuse.
Alter Ego est l’autre vin de Palmer, une interprétation contemporaine du terroir et des vignes, un vin plus spontané, plein de naturel, tout en rondeur et finesse.
Le domaine est dirigé depuis 2004 par Thomas Duroux, ingénieur agronome, œnologue et homme de l’art.
Millésime 2013
Tout a commencé… plutôt mal ! Dès la fin de 2013 alors que c’est le silence qui règne dans les vignes en dormance, les notes que l’on entend le plus sont celles, bien monotones, de la pluie sur le toit du château et des bâtiments du hameau.
De janvier à juin, le ciel nous tombe sur la tête. De l’eau et de la fraîcheur. On enregistre en six mois les deux tiers de la pluie d’une année entière.
Maigre consolation : ce n’est pas qu’à Bordeaux. La France entière subit ce temps maussade.
En ville, c’est le blues, en vigne ça pourrait le devenir, si … si on n’avait pas un « band » de vignerons courageux dédiés à leurs parcelles tout au long de l’année. Le « Palmer ensemble » guidé par Thomas Duroux est sur le qui-vive : coulure et mildiou menacent.
Sous pression ? Nos raisins le sont et nous avec. Un mot d’ordre : s’a-dap-ter.
Heureusement le terroir de graves fait son œuvre : drainer. Et nous l’avons préparé par un semis de plantes et de graminées dès l’automne, destinées à absorber l’éventuel trop plein, ce qui est aussi le rôle de l’enherbement entre les rangs.
Le climat bordelais exposait son oeuvre, lui aussi : de belles et chaudes journées ponctuent ce printemps bien capricieux. A chaque série de beaux jours la nature se rattrape.
Accélération de rythme : en avril débourrement express, en mai la vigne pousse à toute vitesse.
En juin, alors que la fleur apparaît, le soleil joue à nouveau à cache-cache.
Cette fois le tempo ralentit, la floraison prend trois semaines.
Sun at last !
Juille-ouf ! Le refrain est le même partout : Sun at last ! Les vignes et les hommes fredonnent la même rengaine. Ah oui, on l’a attendu le temps sec et chaud…
La nature, pas seulement la vigne, accuse trois semaines de retard par rapport à la « normale » mais nos amis jazzmen savent bien que la normale ne veut pas dire grand-chose.
Disons plutôt par rapport aux statistiques.
1er juillet le signal est donné pour les travaux en vert alors que l’été s’est installé pour de bon.
Tambour battant nos coupeurs attaquent la canopée pour exposer les grappes à la lumière : il faut prendre la moindre parcelle de soleil.
Finalement ce superbe mois de juillet aura fait le millésime, faisant mentir le proverbe « août fait le goût ».
Late…but not least
On l’aura compris, 2013 est un millésime tardif, plus tardif encore que son prédécesseur 2012.
Nous prévoyons de vendanger début octobre quand la nature nous impose à nouveau un changement de rythme.
Mi-septembre la pluie revient. Une course contre la montre s’engage pour vendanger avant que l’état des raisins ne s’altère, en particulier celui de nos fragiles vieux merlots.
La récolte est lancée le 27.
Pour respecter la maturité durement acquise de nos raisins, nous vinifions tout en douceur.
Extractions délicates, pas d’interventionnisme poussé.
Finalement les artistes sont prêtes à entrer en scène : ils ne seront que deux à composer
Château Palmer : Cabernet sauvignon et Merlot. Pour Alter Ego nous faisons jouer le trio typique en incluant Petit Verdot. Et comme le promet la formule « Less is more » rendements bas mais haut niveau de qualité.
Quelles vibrations pour 2013 ? De tous les vins que nous avons vus naître depuis 2000, aucun ne ressemble à ce millésime. Les vins sont aériens et caressants comme une mélopée de Smooth jazz… Ils en ont la retenue. Avec leurs tannins délicats, ils offrent un équilibre entre fruit et structure. Plaisants à boire dès leurs jeunes années -tant mieux pour les impatients ! ils promettent de vieillir harmonieusement pour prendre leur place dans votre discothèque parmi les meilleurs tubes.
De grands jazzmen sont venus interpréter les vins de Château Palmer lors des quatre précédentes éditions de « Jazz à Palmer » :
Château Palmer 2009 et Alter Ego 2009 Jacky Terrasson
Château Palmer 2010 et Alter Ego 2010 Michel Portal, Yaron Herman
Château Palmer 2011 et Alter Ego 2011 Giovanni Mirabassi, Glenn Ferris, Flavio Boltro
Château Palmer 2012 et Alter Ego 2012 Lionel Belmondo, Sylvain Romano, Jean-Pierre Arnaud
Leurs «Notes de dégustation» sur www.hear-palmer.com
Château Palmer – 33460 Margaux
Tél. : +33 (0)5 57 88 72 72
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