Nouvellement élue Bâtonnier désigné au Barreau de Grasse, Me Catherine BECRET-CHRISTOPHE joue « collectif »
Avec le soutien massif des avocats membres du Barreau de Grasse qui lui apportent 67% des voix, Me Catherine BECRET-CHRISTOPHE est élue, le 14 novembre dernier, Bâtonnier désigné de l’Ordre des Avocats au barreau de Grasse. 43 ans et déjà membre du Conseil de l’Ordre et du conseil d’administration de la Carpa depuis de nombreuses années, Me Catherine BECRET-CHRISTOPHE cumule les responsabilités avec succès. Avec ce nouveau mandat, l’avocate dispose d’un an avant de revêtir à son tour l’habit de Bâtonnier du Barreau de Grasse le 01 janvier 2014. C’est donc aux côtés de Me Jonathan TURRILLO, actuel Bâtonnier, que Me Catherine BECRET-CHRISTOPHE va affûter sa stratégie et développer son style.
Un parcours sans faille
Me Catherine BECRET-CHRISTOPHE prête serment d’avocat à la Cour d’Appel d’Aix en Provence en 1994. Un an plus tard, elle ouvre son cabinet à Antibes où elle continue aujourd’hui d’exercer. En 1995, elle entre à l’Union des Jeunes Avocats (UJA) qu’elle présidera 3 ans plus tard.
Dès 2000, elle accède à ses premières fonctions au sein du Conseil de l’Ordre. Ainsi, durant douze ans, Me Catherine BECRET-CHRISTOPHE cumule les fonctions (trésorier de l’Ordre, Vice-Présidente de la CARPA, Présidente de la commission déontologie…) et siège auprès de 7 bâtonniers.
Ce parcours dense et constructif lui permet ainsi de se faire une conception précise des nécessités de l’Ordre, des orientations du Barreau, de la défense des intérêts et de l’avenir de la profession.
Des valeurs fermement ancrées
Dès son plus jeune âge, c’est en tant que déléguée de classe qu’elle fait ses premières armes pour défendre et représenter ses camarades à la « barre de l’école ». Étudiante, puis jeune diplômée, elle s’investit au plan associatif en faveur de la sauvegarde du patrimoine ou pour l’accompagnement des jeunes avocats notamment.
Mariée et mère de cinq enfants, Me Catherine BECRET-CHRISTOPHE ne relâche pas son implication ; bien au contraire, elle s’investit toujours plus dans ses fonctions ordinales.
Ainsi, ses années passées au sein des organes du Barreau de Grasse ont accentué son engouement pour le collectif et c’est sans doute ce qui fera son empreinte.
Les premiers pas dans la peau de Bâtonnier désigné
Lors de sa profession de foi, Me Catherine BECRET-CHRISTOPHE affiche un positionnement clair. Dénonçant l’immobilisme institutionnel, elle affirme sa volonté de transparence, de modernité et de solidarité constructive :
« Nous nous devons de faire entendre la voix de notre Barreau grâce à une réflexion commune. Il est inconcevable pour moi que l’avenir de la profession soit dicté par nos seules instances dirigeantes, souvent plus promptes à se protéger qu’à réfléchir de manière constructive pour une conception moderne de la profession d’Avocat.
Si le futur est source d’inquiétudes, nous devons rester solidaires, car je pense qu’ensemble nous pouvons lutter pour le rayonnement de nos activités. Je serai honorée d’être le vecteur de ce combat collectif. »
Prompte aux questions de gestion et de financement, Me Catherine BECRET-CHRISTOPHE s’attelle notamment à l’étude des questions sur la gouvernance, la tarification et l’action de groupe.
En tant que futur Bâtonnier du 13ème Barreau de France, membre de la Conférence des Cent, Me Catherine BECRET-CHRISTOPHE entend peser sur l’évolution du métier d’avocat en se positionnant à l’avant-garde nationale.