Plusieurs inspections de la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales ont mis à jour de graves négligences qui « pourraient » avoir un lien avec les 3 décès des quatre derniers mois.
Le Parquet va plus loin puisqu’il souhaite une enquête approfondie sur le décès d’au moins 13 patients sur ces 3 dernières années.
Des dysfonctionnements graves ont été relevés
Des aides-soignants non qualifiés pratiquaient des actes techniques (type aspiration trachéale) administraient de la morphine à l’aide de prescriptions douteuses ainsi que des traitements à des malades reconnus allergiques pour ces personnes.
Une série de dysfonctionnements qui ne peut mener qu’à un soupçon d’escroquerie.
Gilles Vernier-Briesto, le Directeur du Pavillon Girardin, a été mis en examen par le Juge d’Instruction de Senlis mais libre et placé sous contrôle judiciaire pour homicide involontaire pour les faits suivants « délaissement de personnes incapables de se protéger » « escroquerie et mise en danger d’autrui ». Il serait, par ailleurs, soupçonné d’escroquerie à la Caisse d’Assurance Maladie pour des remboursements consentis par celle-ci à la demande du service du pavillon Girardin.
L’intervention de la DDASS dés Avril dernier
Sur le signalement de certains proches de malades, la DDASS était intervenue, avait fait des observations au Directeur de l’Etablissement qui n’en avait pas tenu compte, d’où ce deuxième contrôle en début de semaine.
Même si certaines familles évoquent « des soins de qualité », si l’équipe soignante nous dit ne pas comprendre ces accusations, l’établissement a été fermé et placé sous tutelle administrative pour 6 mois.
Les malades nécessitant des soins importants ont été transférés à Berk.