Le Tremblement de terre ou séisme est une secousse plus ou moins violente imprimée au sol, qui se produit toujours à une certaine profondeur à partir d’un épicentre
Les tremblements de terre sont toujours de très courte durée, leur intensité est très variable (Mouvements sismiques). Quelquefois, ils sont si faibles qu’on ne peut les déceler qu’à l’aide d’appareils spéciaux et d’autrefois, ils sont si violents qu’ils peuvent bouleverser une région entière, détruisant de grandes villes, faisant apparaître ou disparaître des îles et des montagnes.
La marée est un mouvement oscillatoire du niveau de la mer dû à l’attraction de la Lune et du Soleil sur les particules liquides des océans.
Un des phénomènes terrestres les plus remarquables est sans contredit celui des marées.
Tous les jours la mer monte et descend à six heures d’intervalle environ, de sorte que deux marées se succèdent à un peu plus de douze heures.
Ce phénomène est dû à l’attraction combinée du soleil et de la lune.
La lune étant beaucoup plus rapprochée de la terre que du soleil, son action, bien que cet astre soit infiniment petit par rapport au soleil, se fait sentir sur la mer beaucoup plus énergiquement que celle du soleil. Ce dernier ne fait que renforcer ou contrarier l’action de la lune, selon la position relative des deux astres par rapport à la terre.
Lorsque le soleil et la lune sont en syzygie, c’est-à-dire sur une même ligne avec la terre, soit en conjonction (du même côté de la terre), soit en opposition ( la terre étant entre les deux astres), leurs actions s’ajoutent.
Lorsqu’ils sont en quadrature, c’est-à-dire que la droite joignant le soleil à la terre est à angle droit avec la droite joignant la terre à la lune, leurs actions se retranchent mais, nous l’avons dit, c’est toujours l’action de la lune qui l’emporte sur celle du soleil.
On démontre en mécanique qu’un globe fluide, tel que le serait la terre, par exemple, si elle était entièrement couverte d’eau, doit prendre sous l’attraction d’un corps céleste la forme d’un ellipsoïde dont le grand axe serait constamment dirigé vers le centre d’attraction.
Donc, si la terre était entièrement occupée par la mer, la surface des océans serait constamment soulevée du côté de la lune ; il y aurait une espèce de marée continue qui parcourrait toute l’étendue du globe en une journée.
Le phénomène est rendu plus compliqué par l’existence des reliefs continentaux.
Les continents forment des barrières sur lesquelles l’élan de la mer vient se briser. La masse d’eau, attirée par la lune, ne pouvant continuer à suivre le mouvement de l’astre, s’élève d’abord contre la côte en produisant une dénivellation beaucoup plus grande que celle qui résulterait de la seule action de la lune.
Puis, une fois que son élan est neutralisé, comme elle a dépassé sa position d’équilibre, elle tend à la reprendre et il en résulte un mouvement en sens inverse.
Pour mieux comprendre l’un et l’autre il faut revenir à l’origine de notre planète Terre dont on peut dire que c’est un continent ou sol sur lequel on marche ou encore matière dont est faite la surface du globe terrestre.
La terre ; troisième des planètes principales du système solaire dans l’ordre croissant des distances du soleil, s’intercale entre Vénus et Mars. Elle tourne sur elle-même d’un mouvement quasi uniforme autour d’un axe passant par son centre de gravité tout en décrivant autour du soleil une orbite elliptique
Les scientifiques admettent que la terre a été à son origine une masse fluide incandescente qui, en se refroidissant petit à petit, a fini par se solidifier à sa surface.
Cette modification ne s’est pas faite d’un seul coup.
Il est probable que, pendant des milliards d’années, les blocs de matière solide qui s’étaient constitués, ont flotté sur la masse liquide sans se réunir, apparaissant et disparaissant au hasard des courants et des influences locales.
Pourtant, il est venu un moment où le globe tout entier s’est recouvert d’une croûte plus ou moins épaisse ; d’abord cette croûte devait céder à tout instant sous la pression du noyau fluide, elle se crevait, se boursouflait et le liquide interne s’épanchait par les crevasses.
Mais, peu à peu, au fur et à mesure que la masse interne se refroidissait, la croûte pris de l’épaisseur et finit par acquérir une stabilité à peu près complète.
La terre est donc formée actuellement d’une partie centrale encore liquide et d’une croûte solide. On admet que l’épaisseur de cette écorce est d’une soixantaine de kilomètres.
En effet, la température augmente lorsqu’on s’enfonce dans le sol ; elle est de 100° à 3.000 mètres et on peut assurer qu’au-delà de soixante kilomètres elle est de plus de 2.000°.
La terre continue toujours de se refroidir et, au fur et à mesure qu’elle perd de la chaleur, elle se contracte ; il en résulte des plissements qui ont autrefois donné naissance aux montagnes ainsi qu’aux abîmes des océans et qui se traduisent pour nous par des tremblements de terre.
Parfois, les gaz à haute pression contenus dans la croûte terrestre se font jour à travers une partie moins épaisse de cette croûte, donnant ainsi lieu aux phénomènes volcaniques.
Les mouvements sont de trois sortes, horizontaux, verticaux ou ondulatoires.
Les derniers sont les plus fréquents.
La nature des mouvements dépend de la position du centre de poussée par rapport au point qui subit le tremblement de terre.
Les observations récentes paraissent avoir démontré que ce centre de poussée se trouve entre 5 et 20 kilomètres au-dessous de la surface du sol.
Les poussées horizontales ou verticales sont moins dangereuses que les secousses ondulatoires qui donnent à la surface du sol les mouvements de la vague et disloquent beaucoup plus d’écorce terrestre.
Les maisons s’écroulent infailliblement.
De nombreuses crevasses s’entrouvent, atteignant parfois plusieurs kilomètres de long ; les unes se referment ; les autres restent béantes jusqu’à ce qu’elles aient été comblées par les éboulements.
En général, les tremblements de terre sont accompagnés d’un bruit grondant ou strident qui rappelle le roulement du tonnerre.
Il arrive même que la secousse sismique soit insensible et qu’on en perçoive seulement le bruit. C’est ainsi qu’en 1784, dans le district minier de Guanaxato, au Mexique, un grondement surnaturel se fit entendre pendant plus d’un mois sans qu’on observât la moindre oscillation du sol.
La Nouvelle-Grenade ayant éprouvé un violent tremblement de terre en 1835, le bruit de la tempête souterraine persista pendant 7 heures sans être accompagné de nouvelles secousses.
Pendant la grande éruption du Cotopaxi en 1738, on entendit un bruit souterrain, comparable à une violente canonnade, à Honda, c’est-à-dire à 463 milles du Cotopaxi à vol d’oiseau et 18.000 pieds en dessous de la cime qui crachait dans les airs une flamme de 3.000 pieds.
Les tremblements de terre proviennent non seulement de l’affaissement de la croûte terrestre sur le noyau central, mais aussi des poussées volcaniques.
Ils sont plus fréquents dans certaines contrées que dans d’autres.
Aujourd’hui, il est impossible de prétendre avec certitude qu’une région du globe, terrestre ou marine, est à l’abri de tout tremblement de terre.
De puissantes actions souterraines se font sentir dans des contrées de nature géologique très différente, sous les climats les plus divers.
Les îles et les continents, les régions accidentées, les plaines, les terrains composés de roches primitives, aussi bien que les masses stratifiées et les terres d’alluvions, ont été éprouvés par le fléau.
De puissantes actions internes se font sentir sur les hauts plateaux des Andes, dans les prairies basses du Mississipi, dans des profondes vallées des Alpes, les steppes glacées de la Sibérie, les sables brûlants de la Syrie, les plaines humides de la Hollande et les collines couvertes de vignobles de la vallée du Rhin.
On admet généralement que le voisinage de la mer joue un grand rôle dans la production des tremblements de terre sauf en Sibérie et ses environs qui semblent faire exception à la règle.
La Grande-Bretagne et la Nouvelle-Zélande, aux antipodes de la terre, sont, semble-t-il, si l’on admet cette hypothèse, extrêmement exposées aux tremblements de terre.
On a bien en effet ressenti en Grande –Bretagne des secousses sismiques, mais leur intensité est toujours faible ; sans doute parce que le centre d’ébranlement est profondément situé.
Quoi qu’il en soit, les phénomènes souterrains n’ont jamais pris, depuis les temps historiques, ni dans les Iles Britanniques, ni en France, pays bordé de trois côtés par la mer, l’importance d’un fléau.
Il n’en est pas de même au sud de l’Italie et en Sicile par exemple où de terribles tremblement de terre ont plusieurs fois ruiné un pays splendide.
Les dénivellations qui se produisent lors des grandes secousses sismiques s’établissent toujours entre des assises géologiques différentes.
Le tremblement de terre de 1891, au Japon, a fait naître une dénivellation brusque de 6 mètres, au milieu de terrains auparavant de plain-pied, sur une longueur de 112 kilomètres.
La topographie des côtes de l’Alaska et de San Francisco ont été profondément modifiées par chaque tremblement de terre.
Les tremblements de terre se produisent toujours le long de deux zones étroites nettement limités et qui correspondent à des plissements brusques de l’écorce terrestre.
L’une part des îles de la Sonde, embrasse l’Himalaya, l’Asie Mineure, les rives de l’Adriatique, l’Italie, les Alpes, les Pyrénées, l’Algérie, l’Andalousie , le Portugal méridional.
L’autre comprend les deux rives du Pacifique, le Kamtchatka, le Japon, les Philippines, la Nouvelle Guinée et la côte Occidentale des deux Amériques, depuis les îles Aléoutiennes jusqu’au cap Horn.
Indépendamment des mouvements brusques de l’écorce terrestre, il arrive aussi que celle-ci s’affaisse ou se soulève lentement.
Le nord de la péninsule scandinave se relève de plus d’un centimètre par an, tandis que la pointe terminale s’enfonce progressivement.
Ces mouvements se produisent également sur les côtes tunisiennes, ainsi que sur les côtes bretonnes et normandes.
Un volcan n’est autre chose qu’une sorte de cheminée mettant en communication le noyau central liquide et incandescent du globe terrestre avec la surface.
Un volcan prend en général la forme d’un cône traversé par la cheminée.
Ce cône est du à l’accumulation des matériaux rejetés par le volcan (cône de débris).
Il peut se développer dans une région peu accidentée, voire même dans une plaine.
C’est ainsi que le volcan du Xorullo, au Mexique, qui atteint aujourd’hui une altitude de plus de 4.000 pieds, s’est élevé brusquement en 1759 sur l’emplacement d’un bois de goyaviers au milieu d’une plaine.
Il est rare qu’un volcan soit constamment en activité. Le plus souvent il est intermittent.
Pendant les périodes de repos, le cratère est obstrué par une masse de lave solidifiée, le culot.
Mais le volcan dégage fréquemment des gaz et des vapeurs.
Quand une éruption doit se produire, elle est annoncée en général par un dégagement de vapeur plus intense et par des secousses sismiques.
Elle commence par la projection du culot de lave, brisé en une multitude de fragments.
Mais il arrive aussi que le cratère change et que l’éruption se produise en un autre point de la surface.
Une colonne de fumée formée de poussière et de lave, de vapeur d’eau et de gaz divers s’élève au-dessus du volcan, parfois à des hauteurs prodigieuses : 11.000 mètres pour le Krakatoa en 1883, 3.000 mètres pour le Vésuve en 1822.C’est le panache.
Celui-ci est éclairé, surtout la nuit, par les reflets de la lave incandescente.
La lave s’écoule par des crevasses qui s’ouvrent dans les flancs du cône ; parfois elle s’échappe du cratère lui-même.
Ce sont les coulées de lave qui se solidifient en descendant vers les vallées.
Elles conservent parfois leur chaleur très longtemps.
Les cendres projetées par le volcan ne sont autre chose que de la lave chassée à l’état liquide, comme par un immense pulvérisateur, par les gaz de l’éruption.
Les gouttelettes ainsi formées se solidifient dans l’atmosphère.
La quantité des cendres est souvent énorme.
Celles-ci après s’être élevées dans les airs à des milliers de mètres peuvent être entraînées par les vents à de très grandes distances.
En 1876, les cendres émises par l’Hécla, volcan d’Islande, allèrent tomber à Stockholm à 2.000 kilomètres de là.
En 1815, lors de l’éruption du Temboro en Malaisie, les cendres formèrent en retombant à 120 kilomètres de là, dans l’île Lombock, un dépôt de plus d’un demi-mètre d’épaisseur.
Si ces cendres sont mêlées à de l’eau provenant soit des pluies , soit de neige ou de glace fondue (glaciers), elles forment des masses de boue, qui en se solidifiant, constituent des tufs.
Un volcan émet, en somme, trois sortes d’éjections : des produits solides ( cendres, scories), des produits liquides (laves), des produits gazeux (vapeur d’eau, hydrogène sulfuré, gaz carbonique, etc…etc…).
Nous venons de parler des cendres. Les scories offrent une ressemblance remarquable avec du coke ; ce sont probablement des fragments de la paroi du volcan.
Les gaz qui s’échappent de la lave fondue, en formant des nuages en divers points du volcan, portent le nom de fumerolles.
Nous avons dit que la plupart des volcans étaient intermittents ; il y a pourtant des volcans en activité constante. Les principaux sont le Stromboli, dans la Méditerranée, le Mauna-Loa dans l’Ile Hawaï. Le cratère du Stromboli a 770 mètres de diamètre, il s’ouvre un peu obliquement au sommet d’un cône de 925 mètres d’altitude.
Ce volcan est en activité tranquille depuis les temps historiques.
La Mauna-Loa s’élève à 4.200 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Ses flancs sont déchirés par un abîme immense, le Kilauéa, au fond duquel s’agite un lac de feu. La circonférence du cratère a plus de sept lieues.
Le Vésuve est de tous les volcans intermittents celui dont le nom est le plus familier, parce que c’est le plus rapproché de nous.
L’ensevelissement d’Herculanum et de Pompeï en 79 après Jesus-Christ marque la première éruption volcanique historique du Vésuve. Jusque là ce volcan avait toujours été considéré comme une montagne inoffensive. Herculanum et Pompeï furent recouvert par une véritable avalanche de boue qui, en se solidifiant ; a formé un tuf de 40 à 45 mètres d’épaisseur.
Le plus grand volcan d’Europe est l’Etna, qui se dresse à 3.000 mètres au-dessus du niveau de la mer et dont la base a près de 150 kilomètres de circonférence. Il se trouve au milieu d’une des contrées les plus fertiles de la terre, bien cultivée, très peuplée et prospère. La vigne, l’olivier, le figuier et toutes sortes de plantes aromatiques y croissent côte à côte.
La montagne elle-même est entourée d’immenses forêts et de pâturages où paissent de nombreux troupeaux.
Les chênes, les châtaigniers, les pins, les hêtres y étalent leur feuillage. Si l’on traverse la forêt, on pénètre dans une région déserte, couverte de lave et de cendres. Dominant cette plaine désolée d’où s’élèvent continuellement des vapeurs sulfureuses, la montagne dresse sa masse puissante. Le trait caractéristique de ce volcan est le nombre immense de collines coniques qu’on rencontre dans la région basse et boisée.
Il y a quatre-vingts de ces volcans secondaires qui atteignent des dimensions considérables.
Certains ont cinquante à deux cents mètres de hauteur. Ce sont des cônes adventifs.
Le cratère du volcan principal a six à huit kilomètres de circonférence et deux à trois cents mètres de hauteur.
L’Etna est situé dans cette partie de la Sicile qui porte le nom de Val Demone.
Il y a aussi des éruptions sous-marines telles que celle de Saint-Michel des Açores en 1811.
Le volcan projetait une colonne de cendres et de vapeur à huit cents pieds au-dessus de la surface des eaux.
Une des éruptions sous-marines les plus remarquables est celle qui a donné naissance à l’île de Graham sur les côtes de la Sicile en 1831.
Le 28 Mai, Putney Malcom passant en bateau sur la place ressentit les effets d’un tremblement de terre.
La secousse éprouva en même temps la côte occidentale de la Sicile.
Le 10 juillet , le capitaine d’un navire sicilien rapporta qu’étant passé au même endroit , il avait aperçu une colonne d’eau de soixante pieds de haut, puis une épaisse fumée projetée à 1.800 pieds dans les airs. A son retour, le même observateur observa une petite île de douze pieds de haut au milieu de laquelle s’ouvrait un cratère. Celui-ci projetait des matières volcaniques. La mer était couverte de cendres et de poissons morts, l’éruption continua avec une grande violence jusqu’à la fin du mois. A cette époque l’île avait 50 à 90 pieds de haut et une circonférence de près d’un mille.
Le 4 Août, Hoffmann, le géologue allemand, lui trouva 200 pieds de haut et 3.000 pieds de circonférence. A partir de ce moment, l’île se mit à décroître et finit par disparaître complètement.
Il y a des volcans dans toutes les parties du monde. On en connaît maintenant plus de 800 dont 139 en activité intermittente ou constante.
La plupart sont dans les îles ; les autres sont toujours dans le voisinage de la mer.
Certains géologues en ont conclu que l’activité volcanique était due aux infiltrations de la mer à travers les fissures de l’écorce terrestre. L’eau en se vaporisant sous une pression énorme au contact du noyau central incandescent produirait les éruptions.
L’Amérique possède un grand nombre de volcans, en particulier dans le Guatémala et le Nicaragua, entre le Méxique et l’isthme de Panama.
L’Océan pacifique est bordé d’une série de volcans en activité et de pics d’origine volcanique.
Parmi les volcans éteints d’Europe, les plus remarquables et les plus célèbres sont sans contredits ceux de l’Auvergne où les coulées de lave semblent être solidifiées tout récemment et que l’homme n’a jamais vus en activité.
Le Massif Central a été soumis, aux diverses époques géologiques, à une série de poussées qui ont déterminé des plissements dans plusieurs directions, de sorte que les crêtes actuelles s’entrecroisent de la façon la plus complexe. A travers le sol bouleversé de cette région les parties fluides du noyau central ont su se frayer un chemin et de prodigieuses éruptions se sont produites aux époques préhistoriques.
Certaines parties du Massif Central furent entièrement recouvertes de porphyre.
Il reste encore de nombreux vestiges de ces roches volcaniques.
Les cratères eux-mêmes sont aujourd’hui ruinés pour la plupart, mais on peut, sans grande difficulté, retracer par la pensée leur forme et leurs dimensions primitives.
Le centre du grand cirque du Cantal est occupé par un vieux volcan délabré.
Ce volcan formait autrefois un cône régulier de 2.500 mètres d’altitude.
Il s’est peu à peu éboulé dans le cratère et les dentelures résultant de cette démolition partielle constituent une série de pics disposés en cercles concentriques.
Le plus élevé est le Plomb du Cantal, qui a 1.858 mètres d’altitude.
Les coulées de lave du Cantal se sont répandues à de grandes distances.
Au nord-Ouest, elles ont envahi les terres jusqu’au-delà de la Dordogne.
Cette rivière y a plus tard creusé son lit en mettant à nu ces curieuses colonnes basaltiques qu’on appelle les orgues de Bort.
Le mont Dore est aussi un ancien volcan. Les dentelures du cratère ruiné constituent une série de pics dont le plus élevé est le Puy de Sancy, point culminant de la France centrale, 1.886 mètres.
Enfin, les monts Dômes ou chaîne des Puys se composent de terrains primitifs au travers desquels les matières volcaniques ont créé passage à maint endroit.
Sur ce point, les éruptions sont beaucoup plus récentes et l’homme a pu en être témoin.
Il y a là une soixantaine d’anciens volcans dont la forme conique est encore bien conservée.
Ils sont rangés presque en ligne droite sur une longueur de 3 kilomètres du nord au sud.
Ici les laves ont recouvert le sol d’une matière poreuse qui boit les eaux de pluie avec avidité.
Aussi ces terrains toujours secs sont-ils absolument dénudés.
La lave a fourni les matériaux de construction de beaucoup de villes d’Auvergne.
Depuis des siècles nous assistons à une sorte de « Révolution de la Terre » et, nous ne pouvons que constater les origines et les évolutions du globe terrestre………. Impuissants.
Régina,
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