Un passé emprunt de luxe, d’élégance et de raffinement
Sous l’impulsion d’Olivier Gaube du Gers et de son épouse, le stand « Lapparra » s’imposait comme l’un des rendez-vous à ne pas manquer à l’espace Riviera.
Un rendez-vous pas seulement pour la clientèle huppée qui séjournait sur la Côte d’Azur mais aussi pour l’effervescence conjuguée de ces passions où s’enlacent l’authenticité et le plaisir d’accueillir. Dans un esprit d’invitation à la découverte le stand était la garantie d’une atmosphère inoubliable
C’est par un heureux hasard que j’ai rencontré Olivier Gaube du Gers, Président de la Société LAPPARRA Orfèvre, Argentier qui, d’insister sur le fait d’Argentier. Aujourd’hui, nous dira t’il l’Orfèvre a deux racines, « or » qui fait que ce sont des métaux précieux et « fèvre » de « faber » qui veut dire fait main.
LAPPARRA c’est 1893, c’est la délicatesse des arts de la table, à l’atelier on se croirait chez Balzac avec des outils de mains exactement comme ils étaient au XVIII è siècle, des limes, des marteaux, des enclumes, comme d’antan… C’est dire l’ambiance qui prévaut dans cet atelier. C’est l’endroit unique invitant l’homme à donner a son travail la noblesse due à chaque création d’exception. C’est un autre temps, qui ne les empêche pas de travailler avec l’internet pour des réalisations commerciales.
L’intérêt de ce métier c’est à la fois parce qu’ il est un peu hors du temps et qu’il essaie malgré tout de perdurer dans la difficulté actuelle avec les fluctuations plus que sensibles à la hausse des métaux précieux mais, pour eux; « se donner les moyens reste leur seul objectif ».
Une histoire de pure passion que nous raconte Olivier Gaube du Gers…
« En 3 ans il y a eu 400% de hausse sur le métal et, malgré cela J’ai tenu à respecter de manière absolue ce principe à la fois de tradition qui ne veut pas dire non créativité, certes pas, simplement tradition veut dire dans le respect du savoir-faire, de l’application j’ai voulu donner »… » Cette société est composée d’ une petite équipe de ciseleurs, d’ orfèvres, de repousseurs, de polisseurs, et autres …sachant que ce métier appelle plus de 12 à 15 interventions différentes qui, pour chacune d’elles nécessitent normalement 10 ans d’expérience, imaginez 8 ou 10 mains différentes et, lorsque l’on nous dit que la pièce est chère il faut savoir qu’ elle est le résultat de 8, 10 ou 20 années d’expériences voire davantage, et cela c’est très important ».. . »La difficulté étant aujourd’hui bien entendu d’entretenir et de former dans ce milieu ».
« C’est une maison comme je vous l’ai évoqué qui date de 1893 qui a vécue aussi sous l’époque de la fin du XIXè Siècle, « l’Art Nouveau » et nous avons une réputation reconnue pour une des plus belles collections de couverts que nous rééditons encore aujourd’hui puisque cela se monte à plus d’une centaine de modèles différents. Je peux vous garantir qu’en termes de financement et d’entretien, ce n’est pas gageure, mais c’est un pari que j’ai fait, à savoir que c’est important de présenter une vaste possibilité pour les clients parce que bien entendu notre clientèle est essentiellement à vocation de grands décorateurs lesquels ont une clientèle qui pour le moins se connaissent et il se ferait de mauvais ton de voir chez un ami « …. » les mêmes couverts » « nous avons cette possibilité de donner à tout un chacun.
« Une chose aussi importante, je me suis toujours attaché au fait que le produit soit porteur d’une histoire, et notre orfèvrerie d’une manière générale a cette garantie, d’être attachée à l’histoire de la France, je vais vous donner deux exemples :
Nous avons dans notre collection de couverts, un couvert qui s’appelle « Joséphine » qui a été dessiné en 1802 par Charles Percier, qui était un architecte de l’Empereur et commandité par l’Impératrice Joséphine en 1804 et ce couvert est absolument magnifique, il n’est pas une copie, ni une interprétation, c’est le modèle original tel qu’il avait été exécuté par Martin-Guillaume Guyenet à cette époque là, qui était l’orfèvre de leur Majesté. Et dans son état, dans sa délicatesse, nous pouvons constater sur la pièce le symbole de Joséphine et je peux vous garantir que lorsque l’on a une clientèle Russe qui s’approprie le thème des couverts, et bien immanquablement, ils sont émerveillés. C’est important je pense de se démarquer du reste ».
» J’aime à souligner que l’art de la table, c’est 50% de rêve, je vends 50% de produits et 50% d’histoire de France et donc quelque part de rêve »…
« Nous sommes ici sur le 35 ème anniversaire du Festival International de la Plaisance à Cannes, salon prestigieux parce que déjà le plus important au monde, nous sommes toujours attachés à fournir une clientèle avec des moyens, c’est à dire que nous opérons dans le luxe, c’est-à-dire à une clientèle attachée à une représentation du beau, de la qualité, forcément cela veut dire un certain coût et je dirais ce qui nous a amené ici, c’est outre le loisir de prendre un peu d’air de Cannes et du soleil, c’est effectivement l’espoir de rencontrer un monde un peu différent… »
Olivier GAUBE DU GERS en audio…
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L’extraordinaire patrimoine de « LAPPARRA »
Fondée en 1893, la maison LAPPARRA, grand orfèvre argentier a travaillé pour les plus grands joailliers de la Place Vendôme et les têtes couronnées.
LAPPARRA possède une histoire riche en créativité et en patrimoine comme en témoigne sa collection impressionnante de cent trente modèles de couverts authentiques liés à l’Histoire de France pour la plupart…. Le modèle Joséphine a été réalisé pour Joséphine de Beauharnais, le modèle Stanislas a été crée par l’orfèvre de Louis XIV, Thomas Germain….
En 1998, LAPPARRA est rachetée par Olivier Gaube du Gers.
Fort d’un extraordinaire patrimoine, LAPPARRA est désormais dirigé par un architecte ornemaniste, poète, metteur en scène, expert en orfèvrerie auprès d’institutions telles que Sotheby’s et Christie’s.
Design exubérant, technicité des réalisations, originalité des créations, matériaux exceptionnels….
Objets contemporains ou inspirés de l’ancien, créations à la croisée des cultures, LAPPARRA taille, façonne lampes, vasques, couverts, assiettes, corbeilles…dans le respect de l’authenticité jusqu’à créer l’objet unique.
OLIVIER GAUBE DU GERS ORFÈVRE ARGENTIER
Diplômé en architecture de l’Ecole Polytechnique de Zurich en 1974, il exerce son métier d’architecte dans plusieurs bureaux d’études à Paris et réalise de nombreux projets et acquiert ainsi l’expérience de chantiers.
Homme de défi, passionné d’Histoire de l’Art, exubérant et infatigable lorsqu’il parle d’orfèvrerie, Olivier Gaube du Gers fût appelé pour une courte durée par son père auprès du célèbre orfèvre ODIOT qu’il venait de racheter. Il y reste vingt ans et en devient Président !
Par le biais du rachat de la maison ODIOT, il est nommé en 1996 directeur artistique de DAUM, devenant ainsi responsable des nouveaux projets pour le cristal, la porcelaine et l’orfèvrerie.
En 1998, il rachète la maison LAPPARRA, dernière mémoire de la véritable Orfèvrerie en plein cœur de Paris.
LE CRÉATEUR, POÈTE, ESTHÈTE, CHERCHEUR, EXPERT …
En travaillant la matière de ses mains, il développe de nouveaux matériaux, recherche sans cesse de nouvelles formes et renouvelle le concept même d’orfèvrerie. Il forme ses artisans dans un esprit de polyvalence et de recherche permanente d’application des techniques.
Il apporte audace et dynamisme à l’orfèvrerie française en mariant celle ci à la laque dont il exploite un procédé unique, en créant des lignes contemporaines d’inspiration naturalistes proches de la décoration.
Prix décernés à Olivier Gaube du Gers :
Prix de la promotion internationale de l’orfèvrerie décerné par l’Institut International de promotion et de Prestige affilié à l’Unesco
Prix de « l’Art au Plaza Athénée »
Grand prix de la Création de la ville de Paris
Prix de la dynamique artisanale
Prix de la « meilleure créativité » décerné à la Maison LAPPARRA en 2005 par le Club des Exportateurs français.
Une adresse à retenir !!!
LAPPARRA Orfèvre-Argentier à Paris depuis 1893
Olivier Gaube du Gers
Président
157 rue du Temple
75003 Paris
Tél : + 33 (0)1 42 72 16 20
Mob: + 33 (0)6 86 26 38 95
E-mail : lapparra@aol.com
Site : www.lapparra.com
Texte : Régina Seigle
Photos/Audio : © Gérald Vaysse (cliquer sur les photos)
Tous Droits réservés ©
Les copies doivent indiquer l’emplacement exact du document avec la mention du lien d’origine
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regina@pressealpesmaritimes.com