NUIT DE LA GUITARE Avec Maxime Le Forestier
Les Guitaristes
Maxime Le Forestier
Légende de la chanson Française, ce maître des mots nous fait l’honneur de sa participation lors de cette soirée unique.
Amoureux de la six cordes, celui qui nous a fait rêver avec sa maison bleue nous prouve par sa présence que “ né quelque part “ rime bien avec guitare. Une fusion étonnante pour un grand moment d’émotion.
En 1972, le jeune Maxime Le Forestier sort son premier album sous le label Polydor. Sans titre, ce 33 tours contient des chansons qui deviendront les succès à tour de rôle : « San Francisco », « Mon frère », « Education sentimentale », « Fontenay-aux-Roses », « Parachutiste », « Comme un arbre » et bien d’autres. Vendu à plus d’un million d’exemplaires, l’album devient culte. Il aura été la bande-son de toute une génération, laquelle l’a transmis à ses enfants et petits-enfants, si bien que ces chansons sont toujours accompagnées d’une salve d’applaudissements lorsque, sur les scènes de France et d’ailleurs, leur auteur esquisse les premiers accords de chacune d’entre elles.
Le premier tube de ce disque majeur s’intitule « San Francisco ». Maxime Le Forestier a écrit cette chanson dans la maison familiale de Saint-Ouen, mais elle lui a été inspirée par un voyage initiatique à l’ombre du Golden Gate : San Francisco était alors l’une des destinations hippies les plus prisées.
Au printemps 2011, cela fera 40 ans que Maxime Le Forestier a fait le séjour sur la Côte Ouest. Il a toqué à la porte d’une maison bleue, celle de la chanson, peuplée de « cheveux longs, de grands lits et de musique ». Quarante ans plus tard, comme il le prophétisait en vers, la maison bleue est toujours debout. Problème : la façade du numéro 3841 de la 18e avenue est devenue verte ! Erreur, étourderie, maladresse ? Qu’importe puisque pour célébrer cet anniversaire (40 ans, le bel âge), elle s’apprête à recouvrer ce bleu qui la fit connaître. Il en va de la préservation du patrimoine français à l’étranger.
Les peintures RESSOURCE s’associent à cette belle histoire en mettant en œuvre les moyens nécessaires pour redonner à la maison sa couleur d’origine. C’est Maxime Le Forestier et l’actuelle propriétaire qui iront choisir le futur « Bleu » de la façade dans une des boutiques Ressource…à découvrir prochainement dans le lettrage de l’album « La maison bleue »!
A cette occasion, un certain nombre d’événements sont mis en œuvre :
– Réédition de l’album en version Deluxe avec des inédits et des raretés
– L’album « La Maison Bleue » : l’album qui fit connaître l’artiste en 1972/1973, sera entièrement réinterprété par des artistes Polydor, de Calogero à Adamo, de Juliette à Emily Loizeau, de La Grande Sophie à Ayo et Féfé, afin de marquer le quarantième anniversaire de la première signature de Maxime Le Forestier chez Polydor, un label qu’il n’a jamais quitté, ce qui fait de lui l’artiste emblématique du label.
– Un voyage à San Francisco au mois de juin est programmé. A cette occasion, Sophie Delassein (journaliste au Nouvel Observateur et co-auteur de l’autobiographie de Maxime Le Forestier « Né quelque part ») et Alexis Venifleis (journaliste au San Francisco Chronicle) tourneront un documentaire sur le retour de l’artiste à San Francisco et raconteront l’aventure hippie vécue dans ces années 70.
– L’autobiographie revue et augmentée de Maxime Le Forestier, « Né quelque part », est rééditée chez Don Quichotte/Le Seuil (sortie le 23 mai)
– Les Francofolies le 16 juillet où Maxime sera rejoint par plusieurs invités pour revisiter La Maison Bleue.
Vendredi 28 septembre – 20h30
Grand Auditorium / Palais des Festivals et des Congrès
Jean-Claude Rapin
Directeur artistique de cette 2e édition de la Nuit de la Guitare
En studio, sur scène ou dans le cadre de ses sections pédagogiques dans la presse spécialisée, Jean-Claude Rapin a croisé le fer avec de nombreux musiciens comme Marty Friedman (Megadeth), Franck Gambale (Chick Corea), Jimmy Page, John Mc Lauglin, Ingwie Malmsteen, John Scofield, Shawn Lane, Santana, Slash, Steve Lukather, Nuno Bettancourt, Paul Gilbert, Robben Ford, Jim Hall, Jenifer Batten, Alain Caron (Uzeb), Eddy Mitchell… Jean-Claude Rapin enseigne également au M.A.I. de Nancy en tant que responsable du secteur professionnel guitare. Sa participation active depuis le premier numéro (1989) à “Guitarist Magazine“ en tant que journaliste et rédacteur en chef de hors-série pédagogique font de lui un pilier de la presse spécialisée. Jean-Claude Rapin enseigne également au M.A.I. de Nancy en tant que responsable du secteur professionnel guitare
Il est un guitariste bien connu à cannes. Pilier du Festival de Guitare qui nous permit de monter quelques soirées inoubliables, nous lui avons confié la direction artistique de cette Nuit de la Guitare. Son dernier album Visions est l’aboutissement d’une démarche exigeante, complexe, bien à l’image de la richesse du compositeur et du brio de l’interprète.
Norbert « Nono » Krief
Icône de la guitare Rock, Norbert Krief alias Nono, représente le bon goût dans le phrasé.
Une personnalité qui aura dépassé les générations Heavy pour continuer sa route et perpétuer l’humeur et la rage du Rock’n Roll. En 1977, il crée avec Bernie BONVOISIN, le groupe TRUST, qui atteint rapidement le succès, notamment avec la chanson :
ANTISOCIAL. Entre 1980 et 1986, ils vendent plus de 7 millions d’albums, et des tournées marathon en France et en Europe. Le groupe TRUST s’impose auprès des jeunes dans les années 80. Entre les dissolutions et les reformations de TRUST, Norbert KRIEF devient de 1987 à 1994, le guitariste attitré de Johnny HALLYDAY. Après les concerts historiques, du Parc des Princes, Bercy et autres, NONO, quittera Johnny, pour sortir en 1995, un album Pop-Rock : TOUCH « Marche avec moi », produit par RUPERT HINE pour EMI records ; il a également participé à de très nombreux albums, pour différents artistes, et figure à ce jour sur plus d’une centaine d’albums ; il a aussi commercialisé en 1994 une méthode vidéo pour les guitaristes: Master Class avec Nono.
Michael Jones
Le Gallois au cœur du Blues, qu’il soit avec J.J. Goldman ou en solo, sa voix chaleureuse et sens du phrasé rock « à l’anglaise » nous font toujours voyager.
Fils d’un père gallois, soldat et violoniste, et d’une mère française, Michael Bernard Eifian Jones naît le 28 janvier 1952 à Welshpool, Pays de Galles. Après avoir fait de la batterie, il débute la guitare en 1963 et forme le groupe Urban District Council Dib Dob Band trois ans plus tard, avec lequel il reprend des chansons de Deep Purple, Chuck Berry ou Led Zeppelin.
En 1988 s’ébauche la collaboration entre Jean-Jacques Goldman, Michael Jones et la chanteuse Carole Fredericks, trio célèbre dont les débuts seront officialisés par la sortie du premier disque Fredericks Goldman Jones (1990), jusqu’à leur séparation en 1995.
Puis, en 2006, Michael Jones forme le groupe El Club, avec Gildas Arzel, Christian Séguret et Erick Benzi, qui enregistre l’album El Club (2007). Le 25 mai 2009 sort le nouvel album solo de Michael Jones, Celtic Blues (2009).
Manu Galvin
Manu Galvin est né à Paris en 1958. Il commence à étudier la guitare en 1975. C’est la révélation, il décide de se lancer dans la musique. En 1981, il forme le groupe rythm’n blues « Hot Cha » avec lequel il se produit dans les clubs parisiens. Mais c’est dès 1980 qu’il associe son talent de guitariste à celui d’autres musiciens réputés de la scène jazz et blues : l’harmoniciste Sugar Blue, avec qui il tournera en Europe et en Afrique. Le guitariste Melvin Taylor et le saxophoniste Eddie Shaw le choisissent pour assurer leur tournée française en 1981, il enchaînera une tournée avec les guitaristes Jimmy Johnson puis Eddie Campbell. Le big band de Denis Badault fait appel à lui en 1985 pour leurs concerts au Rex Club. Il participe aux projets jazz et blues de nombreux grands artistes : Benoît Blue Boy, Elizabeth Caumont (1986-89).
C’est certainement sa rencontre avec JJ Milteau qui est la plus déterminante et la plus prolifique. Depuis lors, ces deux grands noms du blues ne se quitteront plus et se produiront sur tous les continents, que ce soit simplement en duo, en trio ou en plus grande formation. Parallèlement à ses activités avec Jean-Jacques Milteau, Manu Calvin se voit sollicité depuis plus de 10 ans par des chanteurs français pour les accompagner sur disque ou sur scène : Jane Birkin, Véronique Rivière, Maxime Le Forestier, Jean-Patrick Capdeviel, Renaud, Claudia Philips. Il faisait également parti de la belle équipe de « Sol en Si » avec Alain Souchon, Zazie, Michel Jonasz, Francis Cabrel…
Michel Haumont
C’est en pleine effervescence du courant folk, en 1974, que Michel Haumont, alors agé de 17 ans, enregistre son premier disque, fruit des Hootenannies du Centre américains et du flok club qu’il anime dans son lycée. Quatre autres albums suivront, jusqu’en 1983, révélant au public un talent singulier de guitariste acoustique.
L’Olympia, avec John Renbourn et Planxty, consacre ce jeune compositeur français atypique qui publie simultanément sa méthode de guitare. Une année passée Outre-Manche lui permet d’assurer une quarantaine de concert en compagnie de Ralph Mc Tell. Michel Haumont, créateur aguerri, diversifie ses activités. Pour un défilé de Thierry Mugler, il compose La Valse du Zénith. Il accompagne sur disque ou sur scène Philippe Chatel, Gilbert Lafaille, Véronique Rivière, Julien Clerc, Francis Lalanne, Patrick Bruel, Marie-José Vilar, Georges Moustaki, Pierre Barouh… Michel est désormais reconnu comme l’un des meilleurs spécialistes français de guitare acoustique£. Les tournées le conduisent au Japon, au Canada, en Pologne, en Autriche, en Tchécoslovaquie, en Allemagne, à Madagascar, etc … Maestro du finger-style, cet esthète sait comme nul autre combiner la sensibilité de la guitare acoustique à la virtuosité de ce genre : toujours avec de défi que l’écoute de l’instrument soit accessible.
Nelson Veras
Guitariste de jazz brésilien, à l’âge de 14 ans il quitte le Brésil pour étudier six mois à l’école de musique ARPEJ à Paris. Il prend des cours d’harmonie avec le pianiste et compositeur américain Jeff Gardner. Il fréquente assidument les clubs de jazz et les master classes. Très sollicité pour sa culture musicale façonnée aux standards brésiliens, il est remarqué par Frank Cassenti lors du tournage du film Just a Dream où il rencontre Pat Metheny. Il forme son premier quartet à l’âge de 16 ans avec Éric Barret, Michel Benita et Aldo Romano avec lequel il joue en première partie de Herbie Hancock au festival Jazz in Marciac, puis au Nice Jazz Festival, Vannes Jazz Festival…
En 1996, Nelson Veras participe au sextet Michel Petrucciani et ses jeunes lions avec Detlev Beier, Flavio Boltro, Olivier Ker Ourio et Manhu Roche. Il enregistre avec Aldo Romano en compagnie de Palle Danielsson et Stefano Di Battista. Il joue également avec Brad Mehldau, Gary Peacock, Lee Konitz, Daniel Humair, Michel Graillier, Magic Malik, Alexandra Grimal, Jozef Dumoulin, Gildas Boclé, Sylvain Barrou et Jacques Pellen (Celtic Tales), Dominique Di Piazza, Jean-Louis Matinier, Steve Coleman, Mark Turner. Nelson Veras a créé un jeu de guitare unique et personnel qui intègre la plupart des techniques propres à la guitare classique et une adaptation à un style tout à fait innovant. Pour preuve de sa notoriété, il signe chez Label Bleu puis chez Bee Jazz.
La section Rythmique
Dominique Di Piazza
Dominique Di Piazza possède un potentiel hors du commun, une culture jazz impressionnante… Il a joué avec des grands noms du jazz : Eric Barret, JeanPierre Como, Louis Winsberg, Didier Lockwood, Gil Evans, John Scoffield, André Ceccarelli, Joe Diorio, Dennis Chambers, Bireli Lagrène, Michel Petrucciani…
Membre du « John Mclaughlin Trio » de 1991 à 1992 aux côtés de Trilok Gurtu, Dominique Di Piazza donne à sa basse un rôle tantôt rythmique, tantôt soliste. En 2000, il fait une tournée européenne au sein du groupe « Front-Page » avec Bireli Lagrene et Denis Chambers. Ils enregistrent un CD qui obtint le prix des victoires de la musique.
Virtuose de l’impossible, Dominique Di Piazza surprend et fascine par sa musicalité et sa technique de jeu au pouce si particulière.
Maestro de la basse-fréquence, ce n’est pas par hasard que le grand John Mc Laughlin l’a intégré dans ses projets musicaux.
Artiste et musicien authentique, il est l’excellence : un must sans concessions.
Franck Agulhon
Frank Agulhon débute la batterie en 1986 avec Phil Levan et joue dans de nombreuses formations aussi bien brésiliennes que blues. Il est le batteur de la nouvelle génération, par sa complicité en master class avec André Ceccarelli ou bien son côté sideman avec Biréli Lagrène, Eric Légnini et bien d’autres du Jazz, son sens du tempo et sa musicalité force l’admiration.
Aujourd’hui reconnu comme un des jeunes batteurs les plus prometteurs de sa génération, il développe un jeu personnel original qui puise aussi bien dans la tradition des grands batteurs de jazz que dans la musique brésilienne, cubaine et funk