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Le matériel pour jardiner, transformer et cuisiner « maison »
Les châtaignes
Un bon feu, quelques poignées de châtaignes et des amis, c’est la certitude de passer un bon moment.
Parmi plus de 200 articles dédiés à l’art de cuisiner en extérieur et rôtir au feu de bois, tompress commercialise une gamme complète d’accessoires spéciaux pour les châtaignes.
Châtaigne et marron : la différence
Sauf le marron d’Inde, qui n’est pas comestible (fruit du marronnier), le marron est une châtaigne dont la bogue ne comporte qu’une seule amande. Le marron est issu de châtaigniers améliorés par sélection et/ou hybridation.
Marron est aussi l’ancien nom de la châtaigne, le marronnier n’ayant fait son apparition en Europe qu’au 17 ème siècle. Le nom « marron » pour désigner le fruit du marron d’inde vient des châtaignes et non l’inverse.
L’arbre à pain
La châtaigne a été un moyen de subsistance important pour les régions pauvres en céréales. Le châtaignier était surnommé « arbre à pain ».
Sans gluten
L’utilisation médicinale des châtaignes comme emplâtre a été abandonnée mais elle est toujours utilisée comme aliment de substitution. La composition de la châtaigne lui permet de remplacer le blé et les céréales de façon générale, auprès des personnes allergiques au gluten.
Aphrodisiaque ?
Au 16ème siècle, Antoine Mizauld considère que les châtaignes fraîchement cuites et saupoudrées de poivre « recueillent l’appétit d’habiter avec les femmes » mais qu’en excès, elles deviennent indigestes. Surtout si elles rencontrent « un estomac faible et débile ».
Bien les conserver
Pour garder longtemps ses châtaignes, il faut tuer les larves qui les rendent véreuses. En les immergeant 8 jours dans une eau renouvelée quotidiennement, les larves sont noyées. Éliminer celles qui sont devenues noires et celles qui flottent et sécher le reste en les disposant sur des claies dans un lieu très bien ventilé.
Ramassage, légal ou pas ?
En principe non ! En tous cas, pas dans les châtaigneraies cultivées ni dans les forêts domaniales même si une tolérance de bon aloi est de mise. Sur les parties communales, sauf un arrêté municipal stipulant le contraire, le ramassage est autorisé. C’est un peu comme pour les champignons, il vaut mieux se renseigner.
Véreuses ou pas ?
Pour reconnaître les châtaignes véreuses, on les trempe dans un seau d’eau. Celles qui flottent sont à éliminer. Essuyer les autres.
Eviter l’explosion
Avant de griller les châtaignes, il faut pratiquer une petite entaille dans le fruit. Le but est d’éviter que les châtaignes n’explosent comme du pop-corn.
Faire griller les châtaignes
Faire un bon feu (cheminée ou extérieur, une bonne quantité de bois est nécessaire, la braise doit tenir). Quand les flammes commencent à être moins vives, placer poêle, diable, grilloir ou broche à châtaignes au feu. Pour la cuisson à la poêle à trous, une seule épaisseur, les châtaignes ne doivent pas se superposer. Il faut les secouer régulièrement (ou, pour la broche, tourner la manivelle de temps en temps). Quand elles sont noires et que l’écorce a éclaté, c’est cuit.
Laisser suer les châtaignes
Juste après avoir tiré les marrons du feu, il est préférable de les laisser suer une dizaine de minutes dans un pot recouvert d’un linge ou, plus traditionnellement, dans un journal. L’extérieur, desséché par le feu sera réhydraté par l’humidité contenue au centre de l’amande. Les marrons, qui restent chauds, sont moins secs et plus faciles à éplucher.
Ôter le tan
L’amande de la châtaigne, c’est ce qu’on mange, est d’abord protégée par la bogue avec ses piquants, puis par une écorce brune et pour finir par le tan. Cette fine peau est amère et astringente. Il faut l’ôter.
Éplucher
Pour les châtaignes cuites à l’eau, il faut inciser le fruit, d’un bord à l’autre de la lunule (partie claire de l’écorce), en passant par la pointe. Cuire à l’eau froide 3 min à partir de l’ébullition. Passer les châtaignes à l’eau froide sous le robinet. En pressant entre les doigts, on dégage les 2 peaux (tan et écorce) d’un coup.