C’est un bien agréable moment que nous avons passé ce samedi 24 Octobre 2009 au musée Fernand Léger à Biot.
Ariane Coulondre, conservateur au musée national Fernand Léger ouvre l’inauguration de l’exposition « Fragments, regard sur la collection du Musée national Fernand Léger » en présence de très nombreuses personnes attachées à l’Art et à la Culture et bien d’autres venues découvrir une exposition entièrement restaurée avec des créations de Fernand Léger.
Un Fernand Léger qui nous démontre comment il a donné libre court à son pinceau sur des tableaux qui s’emboîtent les uns aux autres pour devenir, avec le temps, des volumes géométriques plus autonomes.
Pourquoi une exposition « Fragments » ?
Parce que les dessins de Fernand Léger sont des morceaux ajoutés qui font libre corps avec la fragmentation du Monde.
Ariane Coulondre nous explique qu’en « En 1914, Fernand Léger fait le constat de l’évolution de la société, selon lui : « l’Art doit s’adapter à ses fonctions, les tableaux peints lors d’un voyage qui traverse un pays peuvent peut-être perdre de leur originalité mais gagner en valeur de tableau. »
Pour Fernand Léger la peinture et l’Art en général deviennent Art par fragmentations représentant l’évolution du Monde en morceaux.
Début de Cubisme, ses syncopés voit un monde réduit à une articulation de petits cubes, des œuvres qui frôlent parfois l’abstraction pour réintroduire le réel sous une forme nouvelle au tableau suivant.
A prés avoir pratiqué le cubisme Fernand Léger s’oriente vers un Art évolutif, ses volumes géométriques deviennent autonomes et non pas indissociables
Prendre le temps qui passe pour inspiration, utiliser les aspects techniques et populaires de la vie moderne vont le mener jusqu’au monde du cinéma.
C’est ainsi que Fernand Léger propose une réflexion sur le Cinéma (Le Ballet mécanique).
Le gros plan dans l’infini réalisme allié à la création pure pour aboutir à une synchronisation, et donner une orchestration nouvelle à ses peintures.
Dés lors, le pure contraste prend la forme de détails caractérisant les femmes en positions différentes qu’il habille différemment afin d’obtenir une vue sous un angle type.
Une figure humaine devient alors une figure objet, (tableau « la figure objet »).
A la fin de sa vie, Fernand Léger retrouve et laisse transparaître un romantisme dont il s’était toujours défendu. Ses toiles reflètent la joie de vivre, le bonheur qui, par contraste révèle une union entre les hommes et les femmes.
Les dernières inspirations de Fernand Léger nous ……..« livrer » du romantique
Une exposition à consommer sans modération jusqu’au 18 janvier 2010.
Ne pas oublier les événements « Dimanche au Musée » qui auront lieu le 8 novembre et le 6 décembre.
Le dimanche 8 novembre 11h :
Conférence « Léger de la naissance au combat 1881- 1918 » où le jeune Fernand Léger, fils d’un éleveur Normand, découvre sa vocation de peintre- 15 h : Projection courts-métrages :
Robert Breer (USA/ 1957- 1992), Norman Mc Laren (Canada/1960) , Oskar Fischinger (Allemagne/ 1930-31, Pierre Hébert (Canada/ 1985), Fernand Léger (France 1924).
Dimanche 6 Décembre 11 h :
Conférence « Léger. Villes et Machines 1919-1923 » où l’artiste, adepte des promenades urbaines, s’éprend de l’esthétique moderne- 15h Projection de L’inhumaine, Marcel L’Herbier- France 1923-24/ 2h15 –Décors Fernand Léger , Robert Mallet-Stevens, Claude Autant-Lara , Alberto Cavalcanti , avec Georgette Leblanc , Jacques Catelain, Marcelle Pradot.
Un dimanche par mois des journées gratuites sont mises en place autour d’une conférence et d’une projection de film en coproduction avec l’association l’ECLAT.
Régina,
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