A la tribune de la 64 éme Assemblée Générale de l’ONU qui se tenait à New York, Nicolas Sarkozy a relaté la situation d’urgence dans laquelle la planète se trouve et a démontré qu’il fallait agir vite.
C’est dans ce sens qu’ il a énuméré tous les défis à relever;
« en plein milieu d’une crise économique et financière sans précédent » et » à la veille d’une catastrophe écologique planétaire », » nous devons maintenant inventer un monde nouveau où les folies d’hier ne seront plus possibles ».
Selon le président de la république française, il faut rapidement mettre en place « cette nouvelle gouvernance » en réformant le Conseil de sécurité « avant la fin de l’année » pour se faire il faut » élargir le cercle des membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité » parce que selon lui » les pays les plus développés ne peuvent prétendre gouverner seuls l’humanité »
Pour Nicolas Sarkozy « il est inacceptable que le continent africain n’ait pas de membres permanents au Conseil de sécurité ou que le continent sud-américain avec cette grande puissance qu’est le Brésil ou l’Inde avec son propre milliard d’habitants ou encore le Japon ou l’Allemagne en soient exclus ».
« Il en va de la légitimité de l’ONU, de sa capacité à agir dans un moment où le monde a tant besoin que la Communauté internationale tout entière se mobilise pour relever des défis sans précédent ».
Pour le Président français il faut:
-« aller jusqu’au bout de la refondation du capitalisme français »,
-« en finir avec les paradis fiscaux »,
-« limiter les fluctuations des cours des matières premières soumis à une spéculation excessive »
-« Réformer le Fonds monétaire international et la Banque Mondiale, c’est une nécessité! »
Puis, il est revenu sur les propositions présentées la veille au sommet de l’ONU pour le climat.
Il a insisté pour que des « engagements sur des objectifs chiffrés en matière d’émission de gaz à effet de serre » soient fixés à Copenhague en décembre.
Nicolas Sarkozy souhaite aussi la création d’une organisation mondiale de l’environnement et une taxe carbone aux frontières.
Enfin, il a ajouté « on ne peut pas demander aux pays en développement qui ont tant de retard et aux plus pauvres, qui doivent faire face à tant de difficultés, de respecter ces normes sans les aider dans leurs efforts ».
Pour conclure, le Président français lance un avertissement « à Pittsburgh comme à Copenhague, je le dis solennellement, » rien ne serait pire qu’un compromis médiocre »